@Leon
J’ai suivi votre lien qui confirme ce que j’écrivais :
D’ores et déjà, du fait du niveau important des
dépenses totales de santé aux États-Unis, les
financements publics y représentent une part du PIB voisine de celles
des autres pays de l’OCDE (7,2 % en 2004).
Les autres dépenses de santé
sont des dépenses privées mais dont le
financement sollicite partiellement l’intervention publique.
Les ménages qui souhaitent bénéficier
d’une couverture santé doivent contracter une assurance
privée, directement ou dans le cadre de leur
emploi. Dans la très grande majorité des cas
(neuf fois sur dix), ces assurances sont
souscrites par les entreprises, pour le bénéfice
de leurs salariés, anciens salariés et leurs familles.
La loi n’oblige pas les employeurs à proposer cette
couverture, mais des incitations fiscales stimulantes existent
dans ce sens. Les valeurs des primes sont déduites à la fois des
salaires imposables des salariés et de la base de calcul des cotisations
sociales138(*). Les
souscriptions directes d’assurances privées sont plus rares.
Au total, les financements par les assurances
occupent une place plus importante aux États-Unis
qu’ailleurs (35,1 % du total en 2004). Les frais
directement assumés par les ménages représentent
une fraction de plus en plus modeste
(12,6 % des dépenses en 2004).
Quand on cumule les dépenses publiques et les
dépenses privées de santé aux États-Unis,
c’est environ 16 % du PIB des États-Unis qui
apparaît consacré à la fonction santé,
contre une moyenne de 9 % en 2003 pour les grands pays de
l’OCDE.
Les dépenses par tête
s’élèvent pour leur part à 6.100 dollars,
contre seulement 2.500 dans l’ensemble de l’OCDE.