@Bois-guibert
« voyez-vous monsieur le juge, je faisais mon travail, je transportait la marchandise par wagons entier, et c’était très rentable car je touchait une comission en fonction du nombre de marchandise par wagons transportés et de la distance, mais aussi par nombre de voyages.
Aussi, je me suis rendu compte qu’il valait mieux que je me débrouille ,pour augmenter mon chiffre d’affaire, de faire plus d’aller -retours avec plus de marchandise, en les entassant plus, et d’augmenter la distance, en faisant des détours, même si une partie de la marchandise était inutilisable à l’arrivée, ce qui ne génaît pas vraiment mes commanditaires.
Donc, je ne vois pas ce que l’on peut me reprocher à moi, honnête commerçant, qui ne cherchait qu’à faire des affaires ; est-ce que c’est de ma faute si cette marchandise c’était des hommes et des femmes (et des enfants, pratique les enfants, on en met plus par wagons, ça augmente la rentabilité) et qu’après on s’en débarassait ? D’autres ont du faire d’ailleurs de gros bénéfices en bout de chaîne, vous voyez, je ne suis pas le seul.
Et de toute façon, ce qu’il se passait après, ce n’était pas mon problème... »
J’espère sincèrement, monsieur Bois-Guibert, que l’histoire jugera des gens, qui sous couvert de « faire des affaires », sont en fait les fossoyeurs de notre civilisation, qui foule du pied tout ce que l’on mis plusieurs siècles à batir, simplement parce que quelques modèles mathématiques leur apporte la martingale, au prix de l’extermination économique de toute une population.
Si vous n’avez pas conscience de la conséquence de vos actes, alors vous n’êtes déjà plus un être humain, vous restez au niveau animal, sans conscience ni du passé et de ses leçons, ni de l’avenir et de ses conséquences.