@Traroth :
« Mais je suis d’accord, il faudra également des progrès au niveau algorithmique. »
Je pense qu’il ne faudrait surtout QUE CA ! La puissance de calcul ne sert absolument à rien si on n’a pas le bon algo qui tourne derrière. Et pour l’instant, je crois que les progrès effectués en matière d’algorithmie dans le domaine de l’IA sont... inexistants.
Le dernier truc que j’avais vu qui m’avait fait pas mal rêver, c’était l’ amorphous computing. Qui date tout de même de 96.
Depuis, rien. Néant. Queud’quetsche !
N’oubliez pas qu’à partir du moment où un algo fonctionne, peu importe le temps qu’il prendra à s’exécuter : il est réalisable, et c’est uniquement ça qui compte. L’important, comme l’auteur le souligne, c’est d’atteindre la singularité. Après, la « puissance de calcul » viendra toute seule, par auto-amélioration.
Je pense qu’une bouillie d’algo génétique, capable d’améliorer sa base de connaissance en faisant des inférences à partir d’une analyse sémantique de documents glanés sur le net pourrait être un excellent point de départ. C’est comme ça que je commençerais en tout cas... Et ça se programme sur n’importe quelle bécane personnelle ! En +, c’est le truc qui se parallèlise très bien donc la patate de calcul, c’est vraiment pas le souci.
A mon sens, toutes les recherches sur la reconnaissance de formes, les robots qui marchent et tous ces trucs, c’est une pure perte de temps. Un hobby coûteux pour ingénieurs. Ca n’est pas ce que je qualifie de recherche en intelligence artificielle.
Un peu comme la théorie des cordes en « physique » quoi...
(du coup, je rejoins complètement le post d’AspExplorer qui prétend que la science est en panne ^_^)