Bravo franc pour ces précisions mais aussi pour l’audace des réformes que vous envisageriez.
Il est toujours nécessaire et plaisant d’apprendre que bien avant nous de grands penseurs ont cherché à résoudre les problèmes du monde que nous essayons encore d’améliorer de nos jours. Mais la démocratie, comme s’il en fallait toujours plus, n’a pas finie d’être remise en doute tant qu’elle n’aura pas revêtue toutes ses différentes formes jusqu’à en inventer de nouvelles,et ce au fil des nécessités... notamment conjoncturelles.
Je suis d’accord avec vous bien sûr sur le fait qu’il faille un permis de voter pour plusieurs bonnes raisons. Mais il me semble qu’il serait trop facile de croire simplement qu’un vote quel qu’il soit puisse être remis en doute dans sa démarche ou dans son exactitude. Même si le vote prend quelque fois l’allure d’une sanction, ou encore d’un jeu de bluff, il en est ainsi certainement déprécié du fait de sa rareté, de l’absence de choix réel de parti politique, et plus encore s’il en arrive à ce stade c’est qu’il est conditionné par l’ innéficacité volontaire et prouvée des candidats aux promesses perdues (mais au charisme souvent impeccable).
L’abstention est le fléau de la démocratie et voir que son taux atteint des records jusqu’à frôler la majorité il n’est pas besoin d’être médecin pour voir que la bête est malade et qu’elle souffre, qu’elle s’étouffe, qu’elle se meurt. A l’heure où nos « leaderships » prétendent nous assurer de leur confiance (la démocratie ne s’est jamais aussi bien portée) ils nous demande bien gentiement de garder la ceinture et les coudes serrés jusqu’à la prochaine éléction tandis que se consomme les richesses de la nation de manière ostentatoire. Nous priant presque de ne pas vivre l’indignation dans la rue car nous courrions le risque de la répression, la perte de salaire et au pire la perte de l’emploi, . Le peuple mécontent conscent à patienter mais n’acceptera jamais de restreindre sa parole qu’a de robotiques « oui-oui ». Les sondages cherchent tant bien que mal le remède soporifique en nous jetant en guise de poignée de sable des chiffres et de résultats approximatifs, pour ne pas dire truqués. S’il fallait d’ailleurs qu’ils nous démontrent encore (ces « instituts ») que l’opinion publique n’est pas si défavorable que le prétend la rumeur urbaine alors ils iraient peut-être jusqu’à demander de couper la retransmission des sifflets qui accueillent notre grand intérimaire en chef lors de ses apparitions... lumineuses.
En ce qui concerne la réduction du budget de l’Etat vous avez de très bonnes idées.