Et voilà que réapparaît dans « l’arsenal » usé du PS une ressucée du « programme commun de la gauche », union de l’opposition pronée par François et les siens, alors que le PC était un allié puissant. Il est fort à parier qu’à l’époque si le PC avait été famélique comme aujourd’hui, le père François en fin stratège aurait pioché vers le centre, écologistes compris, comme essaie de le faire à présent l’ex-fidèle de Ségolène qui a retenu la leçon que lui a donnée celle-ci lorsqu’elle avait tendu la mai à Bayrou.
Union ou pas Union, dans quel but ? S’il n’est question que de vouloir se débarrasser de Nicolas 1er, ce sera peine perdue. L’électorat des verts est tellement volatile que, sur le plan régional il risque d’éclater en plusieurs directions.
Vous verrez que cette union hétéroclite, ajoutée à la cacophonie de Montebourg, accouchera sous peu d’un énième « programme » qu’une fois l’élection acquise on oubliera très vite.
Il manque de plus en plus au PS un véritable leader. Un homme ou une femme (oui une femme qui ne serait pas Martine) qui oserait taper du poing sur la table et proposer aux français une nouvelle façon de vivre à moyen ou long terme et non un replâtrage ou racommodage de plus. Tout le reste n’est qu’agitation inutile. Des billevesées.