Cette algue verte, c’est la bonne conscience de nos politiques qui
achète le silence des agriculteurs à coup de subventions depuis des
décennies, et que toi tu arraches la vigne, et que toi tu feras du
charolais, et que tous on nitrate à gogo, mais ça on verra dans 50 ans.
Bon, les rigolos, au boulot parce que non seulement il faut les
rembourser, les subventions volées à l’Europe qui vous ont fait
réélire, mais en plus 50 ans, c’est aujourd’hui.
Et vues de Nice, ces algues qui empoisonnent les grèves, ça veut dire
encore plus de touristes sur la côte sud, vous savez, celle où peut
encore approcher l’autre mer, celle aux méduses, aux fonds envahie par
la caulerpa taxifolia du Prince, une lointaine cousine de la
bretonne... (Ah aaaaaaaah...complot-complot !), la mer au thon rouge
disparu, aux émissaires fuyards...
« Pavillons bleu » vous avez dit ? Quand j’étais petit à la maternelle,
j’ai bien compris qu’à force de mélanger les gouaches n’importe
comment, tout devenait marron. Du même marron, bizarrement ; quoiqu’on
fasse.
Peut-être qu’on devrait essayer le chlorate de potassium sur ces algues, au point où on en est.
De toutes façons, du nitrate qui produit des algues mortelles après 50
ans, ça ne va pas se barrer comme ça. Ca pourrait même se terminer en
barbelé et compagnie ambiance mad max etc...
Il y a environ 60 ans, un taré avait déjà inventé un système pour
empêcher les gens d’aller sur les plages de l’atlantique. Mais
contrairement à son mur du même nom, on n’aura pas besoin de canons
pour dissuader les descendants de ces mêmes gens d’aller s’y ballader...
O tempora, o mores... (pardon, les enfants)