• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Ecométa

sur Moralisons nos élus : permis à point de diriger


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ecométa Ecométa 26 août 2009 09:05

@marduk from nibiru

Vous dites : ... toutefois je ne comprends pas un certain fatalisme qui vous pousse à dire ce genre de phrase :

« De toute façon, n’oublions pas qu’ils font eux-mêmes les règles du jeu, et qu’il en faudrait bien plus pour les gêner, que de toute façon certains continueraient de diriger sans permis ! Leur malignité est telle qu’ils seraient même capables de mettre légalement en place un système de transfert de point entre ceux qui en ont et ceux qui en manquent : une bourse d’échange comme pour les droits de polluer ! »

Je ne suis pas fataliste mais réalistes, également optimiste par nature, ce qui n’empêche pas le réalisme ; je ne pense pas qu’au plan du réalisme cette facilité de détourner les chose, que possèdent les hommes politiques, relève d’une vue de l’esprit !

Entièrement d’accord sur le juste équilibre et le juste milieu qui sont des états vitaux à atteindre pour l’harmonie car qui s’écarte de cette loi universelle perd le sens même de l’harmonie et facilite par cette maladresse la perpétuation du chaos. Par contre pourriez-vous développer (qui tend à réunir les extrêmes de manière homogène) ; pour moi les extrêmes ne sont pas réconciliables, si on dit qu’ils se rejoignent c’est uniquement dans leur bêtise ! Ainsi, deux extrêmes : le cancre et le savant ! Si le cancre ne veut pas savoir c’est qu’il pense qu’il n’en a pas besoin ; quant au savant, persuadé de son savoir, souvent dogmatique, ne pouvant pas le remettre en question sans tout renier : sans se renier lui, son savoir et son dogme : il n’éprouve généralement pas, ce savant, le besoin de savoir d’avantage et surtout autrement ! C’est ainsi que cancre et savant, deux extrêmes, pour des raisons opposés se rejoignent dans leur ignorance ! Le savant, forcément scientifique, avec un savoir relevant de la « vérité pure scientifique » oublie que le savoir évolue : que les vérités scientifiques d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui, qui, elles-mêmes, ne seront pas celles de demain !

Quant à la « réflexion poussée qui ne suscite aucune action est aussi dangereuse qu’une action poussée sans réflexion ».

Aussi dangereuse : je ne pense pas disons qu’elle est surtout inutile ; mais diffuser cette réflexion poussée, la partager, est déjà de l’action !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès