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Commentaire de mmarvin

sur Châteaux de cartes


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Mmarvinbear mmarvin 26 août 2009 12:29

« La façade triple andouille permet justement de résorber une grande partie du choc protégeant de ce fait le noyau. » Une petite partie du choc oui, mais il est visible sur toutes les vidéos d’impact que les avions pénètrent en profondeur dans la tour. Les experts estiment à 15 % l’énergie absorbée par la façade. Cela laisse de la marge...

Pour rappel : http://www.youtube.com/watch?v=cq_ko5jVMBo
On y voit plus d’ailleurs l’impact de la seconde tour, car un nombre incalculable de caméscopes ont été braqués dessus après le premier impact.

Le premier choc est visible ici : http://www.youtube.com/watch?v=THObrpQ9wh0
La musique est immonde mais on voit bien le premier impact, filmé par des journalistes français qui, hasard, faisaient un reportage sur les pompiers de New York.

Il est clairement établi en voyant ces images que la force absorbée par la façade est faible comparée à la force d’impact d’origine. Les avions pénètrent profondemment les tours, cisaillant une partie des piliers et déclenchant un incendie qui allait venir à bout de suffisamment d’autres pour provoquer la chute des étages supérieurs.

"La structure est prévue pour résister à toutes sortes de contraintes, y compris des poussées latérales (vents violents, crash d’avion aussi) et possède de ce fait des coefficients de sécurité. 5 pou la façade, 3 pour le noyau.«   : L’immeuble est conçu pour résister à tout, mais seulement si sa structure reste suffisamment intacte pour que le report de charge ne mette pas en péril la stabilité de l’ensemble. Ce qui n’était plus le cas une fois les avions encastrés.

 »Si déjà ils ont résisté à une charge explosive très violente«  : N’oublie pas que la charge posée en 93 n’a pu abimer selon les experts de l’époque qu’une seule colonne porteuse du coeur. Il est impossible de déterminer précisément combien de colonnes ont été détruites lors de l’impact. Mais il est clair que »trop« est une réponse valable.

 »Et si jamais tous les points porteurs venaient à cèder à cause du feu (chose impossible) et bien ils ne casseraient pas d’un coup sec, la chaleur ramolli l’acier lui interdisant de devenir cassant." : Tu sais, l’acier, ce n’est pas du chewing-gum...
La chaleur des incendies était suffisante (près de 600°, pas partout en même temps certes, mais sur une trop grande surface : une colonne porteuse chauffée et refroidie ensuite ne retrouve pas toute sa portance d’origine car le poids des étages supérieurs l’a obligatoirement déformée.) pour altérer les qualités et la solidité des piliers restant.
Quand leur capacité à soutenir le poids des étages supérieurs ne fut plus assurée, l’ensemble s’est effondré.


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