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Commentaire de bluebeer

sur La crise économique de 2008 est sans doute du passé


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bluebeer bluebeer 27 août 2009 13:37

Concernant les post de Marc Bruxman.

Totalement d’accord avec la projection d’un avenir de plus en plus automatisé et d’une relève des tâches ingrates par des machines. Et à dire vrai, même une relève des tâches nobles, au point que l’idée d’une véritable intelligence artificielle autonome, mimant les propriétés de l’intelligence biologique, mais à la puissance infiniment extensible, est plausible. Bref, l’avènement des machines.

Ce n’est pas de la mauvaise science-fiction. Créer des systèmes artificiels complexes qui utilisent certaines propriétés « calculatoires » des réseaux de neurones biologiques, et notamment leur capacité à innover, est une idée ancienne, certainement amorcée par les théorisations du canadien Donald Hebb dès les années 40. Et qui depuis font l’objet de nombreuses recherches d’implémentation physique, lesquelles ont connu un boom dans les années 80, dont je ne suis absolument plus au courant, et qui feraient l’objet d’un autre débat que ce post.

Le point est. Le travail humain devient inutile et dépassé. Par la robotique et par l’informatique. Arrivera un temps où même les informaticiens seront inutiles, car leur puissance calculatoire sera tout simplement très en-deçà des entités électroniques qu’ils auront crées et qui seront capables d’accéder à « réalités » conceptuelles autres. Le thème de HAL dans l’odyssée de l’espace. Dès lors, l’humanité aborde pour l’instant un virage assez particulier. Elle accède à la possibilité, pour ne pas dire la nécessité, d’envisager une refonte complète des rôles traditionnels de l’individu dans le groupe et de définir de nouveaux grands projets au niveau de l’espèce humaine. Le progrès technologique aborde des frontières extraordinaires, et le fait qu’il sera bientôt impossible à une majorité de personnes de travailler, parce que ce travail sera pris par une machine, n’en est qu’un aspect accessoire.

Alors, dans ces conditions, ne serait-il pas temps de réfléchir autrement à l’organisation des sociétés futures, du rôle qu’elles attribueront à ses membres. Les gens devront ils toujours être utiles, produire du travail pour avoir le droit d’exister ? Quel sens choisirons nous d’accorder à la notion de valeur et de destinée individuelle au sein de la communauté humaine ?

Je sais, ça a l’air totalement grandiloquent et allumé. Mais en réalité, le scénario « John Doe fait des études, obtient un bon job, amasse un confort, élève une famille, transmet le flambeau, meurt », se termine. Le progrès nous dépasse, tout simplement. A prendre ou à laisser.


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