@ Wesson : Face aux journalistes qui semblent, jusqu’ici, peu et mal informés (cf. Malterre et Schneidermann), et dont le rôle est pourtant déterminant, il faut poser les vrais problèmes, clairement. Pas de théories et de supputations. Pas de scénarios imaginaires.
Car le souci, c’est justement que peu d’intervenants parviennent à considérer calmement les différents points précis qui posent problème, sans immédiatement en venir à la question du scénario global : il faut s’obstiner à analyser les points caducs, sans se risquer à une synthèse et un scénario alternatif crédible, car cela est impossible, et ce que l’on peut dire alors est forcément sujet à dispute sans fin, et à dérision.
Il faut seulement montrer ce qui cloche dans la version officielle, sans arrière-pensée (et Raynaud en a peut-être déjà trop...). Faire appel aux médias eux-mêmes, à leurs propres informations publiées, mais « oubliées » : Mahmoud Ahmad (ISI) a financé Atta, l’Arabie Saoudite aussi, et Bush a censuré les pages d’un rapport du Congrès qui le prouvait. Vrai ou faux ? Il faut réagir à ces informations explosives, publiées et jamais démenties dans la presse.
Faire appel aux experts et à la science : une étude prétend prouver la présence de nanothermite dans les poussières du WTC. Sérieuse ou non, cette étude ? Sans démenti scientifique, pas de raison de la remettre en question, non ? Du métal en fusion (liquide) retrouvé sous les trois tours (témoignages irréfutables de dizaines de témoins sur Ground Zero), températures très supérieures à celles que peuvent produire des incendies. Sans explication alternative, que faire d’autre que de prendre en considération celle des Truthers ?
C’est cela que FOG et les autres doivent comprendre. A qui il faut rappeler que ces gens-là ne se réduisent pas à une poignée de comiques, d’extrémistes et de paranoïaques : il faut parler des scientifiques, des anciens du FBI et de la CIA, des militaires, des politiques, américains principalement. On peut tourner la parole de Bigard en dérision, pas celle de ces gens. Et comprendre qu’il n’est pas anormal de se poser des questions quand de telles personnalités s’en posent.
Enfin, il y a le bon sens (qui peut toujours être trompeur, certes...) : comment un exécrable pilote amateur (Hani Hanjour) peut réaliser une manoeuvre d’exception sur le Pentagone pour son premier vol à bord d’un Boeing ? Des centaines de pilotes professionnels (armée et civil) affirment que c’est impossible. Qu’en dira FOG ?
Je le répète : il se peut que tous ces centaines d’experts se trompent. Mais le quidam moyen ne peut qu’être troublé par leurs avis. Et ne comprend pas bien comment les journalistes, quidams moyens aussi, ne partagent pas le même étonnement.