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Commentaire de barbouse

sur Intelligence économique et renseignement : pour une intelligence collective


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barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 août 2009 11:17

@ l’auteur,

bonjour, Je n’ai pas tout saisi dans votre article, vous pouvez me corriger si je me trompe ?

il y a insuffisance théorique dans le renseignement moderne ? Constat empirique apparemment.

et selon vous, l’établissement d’une intelligence collective qui exploiterais dans l’action une mémoire commune, peu, dans la pratique, pallié aux faiblesses actuels. Le tout étant de créer et d’avaliser la mémoire commune sur laquelle s’appuie l’intelligence collective.

C’est bien ça ?

Parce que si je regarde de plus prêt et reformule, cela reviens a vouloir créer non pas une mémoire, mais l’usage d’un repère mémoriel stable au contenu avalisé par des critères de véracité/ fiabilité pour sous tendre les décisionnels, et non la décision d’un seul, dans l’action.

Chacun accédant a la partie de la mémoire commune en fonction de sa part d’action décisionnelle propre, on obtient l’apparence d’une cohésion, a peu prêt identique a un réglement à suivre, une méthodologie à appliquer, etc...

La taille de la dimension « commune » étant à déterminer, les critères de véracité/ fiabilité étant les subjectifs de l’instant T.

La richesse mémorielle, la quantité d’une mémoire/ base de donnée commune n’a rien a voir avec la qualité de la matière informationnelle. Que cette qualité soit discriminé à son entrée dans la mémoire commune la rend sujette a d’autres problématique si elle s’avère fausse, mal avisée ou induisant une mauvaise décision, qui elle reste humaine.

le recours à l’usage de cette mémoire commune ainsi établie, et étant lui aussi subjectif, on obtient des habitudes de travail qui iront de je m’y fie complètement, et donc y soumet ma décision a prendre, à je m’en méfie, et donc rejette tendance absolument.( Et oui l’humain n’est pas une fourmi ... ),

Et puis si l’action s’oriente sur du nouveau, du neuf, de la prospective, les décisions fassent au défi moderne permanent, et là, le recours à la mémoire n’est pas inutile, mais censément moins dense que le recours à l’imagination au sein de repères rationalisés,

au final, de l’extérieur a votre problématique, on a l’impression que ce que vous préconisez ne favorise pas forcément la conscience du vrai, du fiable et de l’utile pour agir en temps de guerre mais risque

plutôt d’y ajouter un repère d’usage pour le train train des petites décisions, une routine, des habitudes d’interaction mémoire commune/ décision/ action là où il faut de la conscience du présent véritable, estimation de la cohérence d’actions jusqu’à l’objectif et actions.

Et enfin, si l’idéal est de fonctionné en conscience collective du vrai au niveau décisionnel, l’agissant lui, n’a pas le temps de prendre conscience de l’ensemble du vrai avant d’agir, et peut être même que s’il le faisait, il n’agirai pas. Cela reviens forcément a cloisonné l’information, etc... et de mémoire commune ont arrive très vite a des niveaux d’autorisation d’accès, etc...

On ne peu remplacer la confiance en l’homme décisionnel et en ses décisions par une mémoire commune, aussi fiable soit elle, mais si elle existe, la tentation sera forte d’utilisé cette dernière comme argument pour convaincre...

amicalement, barbouse. 

 


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