C’est intéressant parce que l’’auteur de cet article est un communiste honteux qui n’ose pas afficher ouvertement d’où il vient, comme ses compère d’Attac qui ont oublié l’existence de leur carte pour répparaître avec un faux-nez sous la nouvelle appellation d’anti-libéraux, lorqu’ils sont sortis les décombres du Mur de Berlin. C’est compréhensible. Le Mur ne pouvait plus cacher ce qu’il y avait derrière.
Et donc quel est le projet : l’article se résume à cette phrase : « Aujourd’hui, presque tous les salariés, surtout les cadres intermédiaires, tendent à se concevoir comme un patron de lui même. Ils en viennent à critiquer le patron qui n’en fait pas assez ! Ils travaillent en heures supplémentaires non payées parfois. . »
Or il suffit de remarquer que tout l’article peut se relire sur par le fait qu’il fait comme s’il devait obligatoirement ignorer une chose qui s’appelait le « stackanovisme ». Qui n’ pas existé qu’en URSS. On se souvient comment les communistes chinois envoyaient les gens au travail obligatoire à la campagne. On se souvient des campagnes de « volontaires » pour le ramassage de la canne à sucre à Cuba.
En isolant sytématiquement le soit-disant « libéralisme »(1) du reste de l’histoire, comme si rien ne pouvait s’y comparer, comme s’il s’agissait d’un espèce de cancer sur un monde par ailleurs historiquement sain, on voit bien aujourd’hui la tragédie de ce qu’est devenu le communisme. La répétition d’une loggorée à laquelle ses partisans ne croient même plus, mais qui reconstitue les derniers souvenirs d’une génération qui se crut un jour « le seul horizon de l’humanité » et qui se retouvent aujourd’hui à devoir défendre le contenu des poubelles de l’Histoire.
(1). En écrivant « Le néolibéralisme qui pose la »fin de l’histoire« (Fukuyama) », l’auteur dévoile involontairement le véritable discours de l’anti-libéralisme et lui donne son véritable sens. En effet, la Fin de l’Histoire, selon le titre du livre de Fukuyama, dit que c’est la victoire de la Démocratie qui est la Fin de l’Histoire. Or, la victoire de la Démocratie, c’est la victoire de la Liberté (d’entreprendre, entre autres libertés). L’anti-libéralisme, c’est bien le projet communiste : la guerre contre la Démocratie : le communisme nait à la fin du XIXème siècle en réaction à l’aspiration à la Démocratie du début du XIXème siècle). L’anti-libéralisme, c’est bien la guerre contre la Démocratie et la Liberté, comme on nom l’indique. On pourra noter au passege, l’erreur de Fukuyama qui annonçait la fin de cette guerre et la victoire de la Démocratie contre le Totalitarisme. La Démocratie a effectivement gagné, mais la guerre, elle, va continuer encore pendant des décennies.