A propos de Sarkozy et de la maladie d’Alzheimer, je me permets de signaler un article que j’ai écrit sur le blog Pharmacritique,
"Plan Alzheimer et conflits d’intérêts : les Sarkozy,
Sanofi, recherche publique, franchises médicales... Les deniers publics
feront les profits privés« Nicolas Sarkozy et
François Sarkozy sont en pleine possession de leurs capacités mentales... Quel rapport alors avec la maladie d’Alzheimer ?
Elle a été instrumentalisée, selon un plan préparé depuis plusieurs années, destiné à mettre la main sur des sources de profits encore plus importants pour les laboratoires pharmaceutiques pour lesquels travaille François Sarkozy, par exemple. Surtout pour
Sanofi-Aventis, dont le patron a été nommé par Nicolas Sarkozy à un poste-clé : président du conseil d’orientation du fonds souverain censé nous sortir de la crise et doté de 20 milliards d’euros...
Je reprends ici l’introduction :
»L’un des
principaux symptômes de la maladie d’Alzheimer, c’est une altération de
la mémoire. Exerçons-là un peu, alors. Pour voir comment les maillons de la chaîne politico-sanitaire s’enchevêtrent avec les gros intérêts privés de l’industrie pharmaceutique, et ce depuis la famille Sarkozy jusqu’à notre firme nationale, Sanofi Aventis. L’imbrication est parfois directe, parfois par maillons interposés, comme il se doit dans tout réseau.
La
maladie d’Alzheimer ne semble pas avoir été choisie par hasard par
Nicolas Sarkozy, mais ce n’est pas la première fois que des initiatives
présidentielles confortent les intérêts économiques privés de ses
proches. Les conflits d’intérêts sont juste mieux cachés dans ce cas,
occultés par des envolées lyriques et la posture du volontarisme
politique (voir les discours).«
En lisant, on se rend compte aussi à quoi servent vraiment les franchises médicales...
Il y a plein de détails et une argumentation que je ne peux pas résumer ici. en tout cas, la mainmise de Sanofi est totale sur tout ce qui concerne la maladie d’Alzheimer, y compris la communication des hommes politiques là-dessus. Les conflits d’intérêts - nuisibles à l’intérêt général, au bien commun - atteignent leur apogée dans un tel cas.
Comment s’étonner, dès lors, que toute critique des produits de Sanofi ait du mal à se faire entendre ? Je pense notamment aux critiques du Gardasil, vaccin inutile et extrêmement cher, autorisé et recommandé systématiquement par presque tout le monde médico-pharmaceutique, tellement le réseau de consultants et autres obligés de Sanofi est étendu...
Regardez les conflits d’intérêts - occultés en France, mais que j’ai trouvés en cherchant dans les revues médicales internationales - des chercheurs français qui ont travaillé sur le Gardasil et en font la promotion : presque tous travaillent pour Sanofi, et l’étude a été faite sous le contrôle complet du laboratoire :
»Gardasil : conflits d’intérêts du Pr Riethmuller, du Dr Prétet et de l’étude EDiTH, LA référence française intangible« C’est juste un exemple, qui montre bien que lorsque
Nicolas Sarkozy dit qu’il a »travaillé main dans la main« avec les patrons de Sanofi dans »cette aventure", ce n’est pas juste une façon de parler...
Pour une vieille républicaine comme moi, il y a de quoi désespérer, vous le verrez, à voir l’intérêt général devenu à ce point-là une quantité négligeable.
Bon, j’arrête la litanie...