la simple évocation du nom d’Hamid Karzaï est en passe de devenir une figure de style. Ce nom est bel est bien en passe de devenir une ontonomase à l’égale d’un don juan ou d’un harpagon pour signifier « une marionnette placée sur le trône qui fait, dit et accompli des ordres venant de ses maîtres de l’ombre ». Il est évident et sans nul doute que ce personnage ridicule est un homme de paille qui agit pour le compte de la puissance occupante qui domine, dans un jeu de dupes et de stratégie des dominos, le camp Otanique oeuvrant en sous main pour une redéfinition géostratégique poussant à l’émergence d’un nouvel ordre mondial oligarchique et totalitaire.
La réélection truquée et prévisible de Karzaï que l’on drapera du manteau de la victoire de la démocratie face à l’obscurantisme des Talibans sera de nouveau l’occasion de réjouissances du camp occidental qui délivrera comme toujours un message de paix et d’espoir en faveur de la reconstruction d’un pays moribond et soumis à la loi du plus fort.
On veut nous faire avaler des vessies pour des lanternes, mais les médias institutionnels intellectuellement corrompus ne convaincront que les téléspectateurs déjà acquis à la cause qu’ils défendent et ceux qui ont avalé la pilule rouge les expédiant dans un monde d’illusions.