Bonsoir,
Quand le PS se présente devant les électeurs, il est de gauche, mais dès qu’il détient une parcelle de pouvoir, il devient de droite : privatisations Jospin, traité de Lisbonne, soutien à Baroso… Jean-Luc Mélenchon a le mérite de mettre en lumière cette imposture.
J’ai été pendant très longtemps militant anti-communiste, à une époque, années 70, et en un lieu, fac de Nanterre, ou ce n’était pas du tout à la mode.
Aujourd’hui je lis « l’Huma », je vote « Front de Gauche », et je poserais volontiers sur une photo à côté de Marie-Georges Buffet. Mais pourquoi donc ?
Et bien tout simplement parce qu’avec un certain recul historique, on commence à percevoir que l’influence de l’Union Soviétique sur notre société occidentale a été très bénéfique. Pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de réduction du temps de travail, pas de partage équitable de la valeur ajoutée sans la présence à nos portes de l’Ogre Rouge.
Depuis sa disparition, la grande bourgeoisie a déclenché un véritable ouragan néolibéral sur le monde : déréglementation financière, chômage massif, baisse des salaires réels, explosion du profit et déchainement de la spéculation.
Et à ce jeu-là, les sociaux-démocrates n’ont pas démérité. Pas par méchanceté, non. Juste pour garder leur place.
C’est tout le mérite de Jean-Luc Mélenchon de le dire.
Cordialement.