Je l’ai déjà écrit et le réécris : il est vain de discuter avec des brouettes — On les pousse !
A plus forte raison des brouettes de Gordon Brown qui reprennent toute son argumentation en faveur de l’anglais et dont lui, le premier ministre britannique, prétend faire « cadeau au monde ». C’est une forme de l’humour anglais dont voici l’interprétation : “L’effort, c’est pour vous. Le profit, c’est pour nous.“ C’est là que l’on peut rire.
Tout ce que racontent les perroquets de Gordon Brown et autres endoctrinés, à commencer par Asp Explorer et sa bande d’excités qui continuent de déverser leurs déjections sur l’espéranto et AgoraVox, est déjà parfaitement connu des espérantophones. Le « décervelage à l’américaine » fonctionne aussi dans la propagande pour l’anglais.
Comme perroquets, Gordon Brown ne pouvait pas rêver de mieux. Sans oublier Margaret Thatcher qui avait dit, le 19 juillet 2000, à l’Université de Stanford : “En ce XXIème siècle, le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon.“ Il n’y a donc pas lieu de perdre son temps à les lire. Mieux vaut écouter ou lire à la source le discours prononcé par Gordon Brown lui-même le 17 janvier 2008. Voir à ce sujet : Le « cadeau » de Gordon Brown au monde
Ils voudraient que ceux qui montrent le vrai visage de l’anglais abandonnent AgoraVox, alors qu’ils ont maintes fois affiché leur mépris à l’égard de ce média. Il ne savent rien faire d’autre que de baver.
Ils nous claironnent que l’anglais est facile. Bien sûr, en premier lieu pour les Anglais, encore que les petits Anglais sont les derniers en Europe à savoir lire dans leur langue maternelle et que les risques de dyslexie sont les plus élevés par rapport aux autres élèves européens... Au point que certains Anglais trouvent dans l’espéranto le moyen d’améliorer leur connaissance de l’anglais en même temps que celle des autres langues : “Springboard... to languages“
L’anglais est tellement facile que des enseignants d’anglais natifs anglophones sont préférés à des enseignants pour lesquels l’anglais est une langue étrangère. Tellement facile que de plus en plus d’annonces de recrutement pour des postes de responsabilités comportent la mention « English mother tongue only » ou “English native speaker“, donc des postes pour lesquels des Asp Explorer — qui se flatte d’être le meilleur en anglais dans sa boîte — ne font pas l’affaire. On y veut du vrai de vrai, pas de la pâle copie. Winston Churchill était conscient de cette prétendue « facilité », tellement qu’il avait dit : « l’anglais est une langue très facile à parler mal » et que Theodore Roosevelt était partisan de sa simplification, tout comme Mark Twain, Benjamin Franklin, Andrew Carnegie. Ce qui est facile à parler, ce n’est pas l’anglais, mais le “Broken English“.
C’est assez cocasse de lire aussi que l’anglais est un LIBRE CHOIX alors qu’ils s’évertuent à faire taire toute critique avec un fanatisme qui se manifeste depuis déjà plusieurs années. Il faut être d’une naïveté ahurissante pour ne pas comprendre qu’il n’est pas besoin de lois ou décrets pour obliger les citoyens à faire des choses qu’ils ne feraient pas s’ils disposaient de tous les éléments pour juger et comparer, mais la clique aspique fait tout, justement, pour que les gens ne puissent pas découvrir par elles-mêmes l’existence d’une alternative.
Ce prétendu « libre choix » de l’anglais, c’est le libre choix des républiques bananières où il n’y a qu’un seul candidat à la présidence. Asp Explorer et sa clique sont les dignes représentants d’un tel ordre. L’anglais étant leur religion inculquée de naissance ou dès le plus jeune âge, il n’y a pas lieu de s’étonner qu’ils aient la foi. Le pseudo et les avatars d’Asp Explorer en disent déjà long sur la culture qui a imprégné son enfance. Ceux qui viennent aujourd’hui à l’espéranto ont tous plus où moins touché à l’anglais, ce ne sont pas des croyants aveugles et endoctrinés. Ils ont pu mesurer la différence. Oh, je sais, son argument majeur est mon second pseudo « vendredi »...
Partout où le choix entre l’espéranto a été libre et possible, il a été bien accueilli. Lorsqu’il a été admis comme unité de valeur à l’université de Clermont-Ferrand, en 1969, devant une demande croissante, il a été peu à peu nécessaire de refuser des étudiants. Lors de l’expérience du Collège Jean Moulin, à Villefranche-sur-Saône (relatée dans un long article de l’édition Rhône-Alpes du Monde, 15 avril 1987) tout marchait bien jusqu’au jour où le ministère de l’éducation, sous le règne de Jospin, a fait blocage.
Rien d’étonnant que cette bande d’excités cherche à épaissir le mur du silence en tentant d’empêcher la libre expression sur AgoraVox (qu’ils méprisent). Et après, l’Halloweenesque Asp Explorer vient chialer que l’équipe des modérateurs en arrive à faire sauter certains de ses commentaires, alors qu’il ne s’est pas privé, comme son dévoué Typhon, de baver sur AgoraVox.
Ils rabâchent sans cesse les même propos et questions, et, quelle que soit la réponse donnée une, dix ou cent fois, ils y reviendront. Bien qu’ils s’en défendent, ce sont des trolls. Donc, leur donner réponse, c’est du temps gaspillé en vain, du temps perdu. Ils ne savent que baver.
Il y a une multitude de choses infiniment plus intéressantes à faire, surtout quand je découvre à chaque instant des initiatives et des informations qui mériteraient d’être portées à la connaissance du public. Je n’ai encore jamais vu cela en bientôt une quarantaine d’années de pratique de l’espéranto. Il y a largement la matière à écrire plusieurs articles par jour, même sans dénoncer l’anglais. Laissez-les baver. Ils sont à AgoraVox ce que sont les petits klébards à qui leur maître n’a pas appris le caniveau.
C’est perdre un temps précieux que de discuter avec Asp Explorer — dont la source d’inspiration est désormais célèbre : non, ce n’est pas son nombril ! —, et ses clones. C’est d’ailleurs assez drôle de lire les propos d’Asp Explorer (1er septembre 2009, 22:30) : “Je vous laisse entre trous du cul du même monde.“ Quelqu’un lui a-t-il demandé autre chose ? Et, à propos de "trous“, etc., il en sait quelque chose, lui qui avait écrit sur son site, un certain 17 août 2006 : “Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul, etc.“.
La place d’Asp Explorer, l’amères loque, est à Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, dans le 14ème arrondissement. Ce n’est d’ailleurs pas impossible qu’il y finisse ses jours.
Donc, laissons-les, lui et ses acolytes, macérer dans leur bave, leurs crachats et leurs déjections.