« j’ai du mal à croire que c’est la même personne qui nous crache dessus à longueur de journée »
Peut-être parce que vous faites l’erreur de vous inclure.
« une langue s’impose non pas par sa facilité mais par l’attrait de la culture qu’il y a derrière »
Tout à fait d’accord. C’est une des raisons qui font qu’insister sur le fait que l’anglais est une langue abominablement difficile, comme le font certains espérantistes, est doublement stupide, doublement, car, non content de ne pas être un attrait suffisant, la facilité de l’espéranto ne va pas aussi loin qu’on pourrait l’espérer.
"Henri, bien que nous soyons du même bord, autant je ne peux
qu’approuver le reste de votre intervention (sauf peut-être pour la
longueur, ça sent le copier-coller du même message accolé à chaque
article) autant je voudrais éviter que nous entrions sur ce terrain-là.«
Le problème, c’est que lui y est bien installé, sur ce terrain là. C’est même ça qui fait que nous nous acharnons sur lui et ses potes.
Monsieur Masson, c’est tout de même l’individu qui a proféré l’énormité suivante :
»ce n’est pas insulter que de dire de quelqu’un ce qu’il est : répugnant, cradingue, plus que minable, crevure (synonyme : personne abjecte) qui veut se donner plus d’importance qu’il n’en a, quand ça correspondant tout à fait à l’image qu’il se donne lui-même.«
Alors, si mes propos vous ont paru durs, agressifs, méchants, si vous avez l’impression que nous nous jetons sur tout ce qui bouge, vous avez peut-être en partie raison, mais comprenez nous : comment voulez vous débattre sereinement quand on vous répond comme ça ? Et ne croyez pas que j’aie pris un extrait particulièrement extrême, c’est le ton habituel de monsieur Masson.
Pour en revenir à l’objet du débat, l’anglais étant parlé par 1,5 milliards de personnes (ce qui fait 25 % de l’humanité), étant utilisé par tout les acteurs du commerce international, oui, il faut que les français apprennent l’anglais, pour peu qu’ils ambitionnent de communiquer avec l’étranger. De plus, c’est une belle langue.
Quant à l’espéranto, puisque vous en parlez, je ne doute pas qu’il soit plus facile que l’anglais, mais, comme vous le faites remarquer avec justesse, ce n’est pas cela qui va en accélérer la diffusion.
Par ailleurs, si on peut le considérer comme un effort louable, il est bon de noter que l’espéranto a été créé avant la création de la linguistique et sa formalisation, que sa grammaire, sa phonétique, et son vocabulaire le rattachent au groupe indo-européen, et qu’en matière de langues faciles qui mettraient tout le monde sur un pied d’égalité, on a fait mieux depuis.
Pour terminer, je citerai Justin B. Rye :
»La solution pragmatique à la barrière des langues consiste à choisir le langage le plus répandu, quels que soient ses défauts, la solution idéaliste, à prendre le langage le mieux conçu. Choisir un langage artificiel mal construit est le pire choix dans les deux cas"
Typhon