A titre exceptionnel, j’ai lu le post de Masson. Faut vraiment avoir du temps à perdre...
Je l’ai déjà écrit et le réécris : il est vain de discuter avec des brouettes — On les pousse !
On pourrait croire qu’une certaine lassitude lui est venue à force de m’affronter, qui expliquerait que M. Masson évite de discuter ce que j’avance pour en venir directement à l’invective. Toutefois, historiquement, la première réponse que j’eus jamais de monsieur Masson à l’un de mes posts était « Raisonnement absurde basé sur une ignorance totale du sujet et sur des supputations non moins absurdes. » (suivi d’une interminable enfilade d’admonestations à l’encontre des laquais de l’anglais entrecoupée de références aussi multiples qu’invérifiables, vous noterez du reste qu’il n’a guère changé ses habitudes depuis cette époque). Le fait est qu’Henri Masson est un grossier personnage, imperméable à tout raisonnement et qui, lorsqu’il n’a aucun argument rationnel à faire valoir à l’appui de ses thèses (ce qui arrive vite), en vient rapidement aux insultes (attitude que du reste, il reproche amèrement à ses contradicteurs).
A plus forte raison des brouettes de Gordon Brown qui reprennent toute son argumentation en faveur de l’anglais et dont lui, le premier ministre britannique, prétend faire « cadeau au monde ». C’est une forme de l’humour anglais dont voici l’interprétation : “L’effort, c’est pour vous. Le profit, c’est pour nous.“ C’est là que l’on peut rire.
Tout ce que racontent les perroquets de Gordon Brown et autres endoctrinés, à commencer par Asp Explorer et sa bande d’excités qui continuent de déverser leurs déjections sur l’espéranto et AgoraVox, est déjà parfaitement connu des espérantophones. Le « décervelage à l’américaine » fonctionne aussi dans la propagande pour l’anglais.
Comme perroquets, Gordon Brown ne pouvait pas rêver de mieux. Sans oublier Margaret Thatcher qui avait dit, le 19 juillet 2000, à l’Université de Stanford : “En ce XXIème siècle, le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon.“ Il n’y a donc pas lieu de perdre son temps à les lire. Mieux vaut écouter ou lire à la source le discours prononcé par Gordon Brown lui-même le 17 janvier 2008. Voir à ce sujet : Le « cadeau » de Gordon Brown au monde
C’est un trait commun aux sectaires de tout poil que de reprocher à autrui d’être endoctriné. Et c’est un trait persistant chez Henri Masson que de répéter encore et toujours les mêmes âneries - ici, des citations approximatives autant qu’invérifiables, sorties de leur contexte et qui peuvent vouloir dire tout ou n’importe quoi - dont cent fois on a démontré l’inanité. Au fait, répéter encore et toujours des caquètements dépourvus de sens, n’est-ce pas précisément le propre d’un perroquet ?
Ils voudraient que ceux qui montrent le vrai visage de l’anglais abandonnent AgoraVox, alors qu’ils ont maintes fois affiché leur mépris à l’égard de ce média. Il ne savent rien faire d’autre que de baver.
Le vrai visage de l’anglais, c’est que d’une part c’est bien pratique dans la vie quotidienne, et d’autre part c’est appréciable dans la vie professionnelle. Quant à ce qui est d’Agoravox, c’est un truisme que de noter avec dépit l’invasion de ce site par les adeptes de toutes les théories du complot, parmi lesquels le complot du British Council pour imposer l’anglais au monde n’est que le ridicule.
Ils nous claironnent que l’anglais est facile.
Nous ne claironnons pas, nous constatons. Comme l’ont constaté des millions d’élèves ces dernières générations.
Bien sûr, en premier lieu pour les Anglais, encore que les petits Anglais sont les derniers en Europe à savoir lire dans leur langue maternelle et que les risques de dyslexie sont les plus élevés par rapport aux autres élèves européens... Au point que certains Anglais trouvent dans l’espéranto le moyen d’améliorer leur connaissance de l’anglais en même temps que celle des autres langues : “Springboard... to languages“
Nous avançons maintenant dans le champ des absurdités massonniques, qui affirma naguère que l’anglais est impossible à apprendre, et que ce n’est en fait même pas une langue... Force nous est toutefois de constater que des millions de personnes ont émigré aux USA au cours des deux derniers siècles, et que toutes ont acquis une certaine pratique de la langue, que leurs enfants l’ont tous maîtrisée, et ceci même alors que ces émigrants n’étaient pas tous agrégés de langue.
L’anglais est tellement facile que des enseignants d’anglais natifs anglophones sont préférés à des enseignants pour lesquels l’anglais est une langue étrangère. Tellement facile que de plus en plus d’annonces de recrutement pour des postes de responsabilités comportent la mention « English mother tongue only » ou “English native speaker“, donc des postes pour lesquels des Asp Explorer — qui se flatte d’être le meilleur en anglais dans sa boîte — ne font pas l’affaire. On y veut du vrai de vrai, pas de la pâle copie. Winston Churchill était conscient de cette prétendue « facilité », tellement qu’il avait dit : « l’anglais est une langue très facile à parler mal » et que Theodore Roosevelt était partisan de sa simplification, tout comme Mark Twain, Benjamin Franklin, Andrew Carnegie. Ce qui est facile à parler, ce n’est pas l’anglais, mais le “Broken English“.
Que des professeurs de langue « natifs » soient préférés à « non-natifs » ne me semble pas être l’apanage de l’anglais, mais consubstantiel à l’enseignement des langues. En outre, les annonces de recrutement « english native speaker », je n’en ai jamais vu. Il me souvient en revanche que des instances européennes qui avaient tenté de faire ce genre de recrutement en contravention avec la loi avaient, il y a quelques années, reçu une telle volée de bois vert que la pratique en avait été interdite et avait promptement disparu. Ce que dénonce ici monsieur Masson est donc un délit exceptionnel qui a été puni, et non une règle.
C’est assez cocasse de lire aussi que l’anglais est un LIBRE CHOIX alors qu’ils s’évertuent à faire taire toute critique avec un fanatisme qui se manifeste depuis déjà plusieurs années. Il faut être d’une naïveté ahurissante pour ne pas comprendre qu’il n’est pas besoin de lois ou décrets pour obliger les citoyens à faire des choses qu’ils ne feraient pas s’ils disposaient de tous les éléments pour juger et comparer, mais la clique aspique fait tout, justement, pour que les gens ne puissent pas découvrir par elles-mêmes l’existence d’une alternative.
Oui, l’anglais est un libre choix. Si vous allez en vacances à Tahiti, vous avez le choix d’y aller en avion ou en bateau. Si la quasi-totalité des gens choisit l’avion, c’est qu’il est plus rapide, moins cher et plus sûr. Ce n’est pas parce que le lobby des avionneurs complote en secret avec la Trilatérale et les Juifs Nazis de l’Espace pour ruiner les armateurs de paquebots, c’est juste un problème technique. De même, si la majorité des élèves choisit d’apprendre l’anglais au lieu du lapon, c’est parce que c’est à la fois plus simple (car il y a pléthore de professeurs d’anglais dans l’Education Nationale, tandis que les laponophones sont sans doute plus rares) et plus utile (car on trouve des anglophones à peu près partout dans le monde).
Ce prétendu « libre choix » de l’anglais, c’est le libre choix des républiques bananières où il n’y a qu’un seul candidat à la présidence. Asp Explorer et sa clique sont les dignes représentants d’un tel ordre. L’anglais étant leur religion inculquée de naissance ou dès le plus jeune âge, il n’y a pas lieu de s’étonner qu’ils aient la foi. Le pseudo et les avatars d’Asp Explorer en disent déjà long sur la culture qui a imprégné son enfance. Ceux qui viennent aujourd’hui à l’espéranto ont tous plus où moins touché à l’anglais, ce ne sont pas des croyants aveugles et endoctrinés. Ils ont pu mesurer la différence. Oh, je sais, son argument majeur est mon second pseudo « vendredi »...
Il faut revenir un peu sur cette histoire de « vendredi ». Il ne s’agit pas d’un « second pseudo », comme le dit monsieur Masson avec une pudeur de violette. Il s’agit d’une imposture à laquelle il s’était livrée en se créant une autre identité pour APPROUVER BRUYEMMENT (mais sans grande finesse) ses propres articles et commentaires. Il avait poussé l’imposture au point de prétendre avoir été « d’accord avec Asp Explorer » puis ensuite avoir été « convaincu par les arguments d’Henri Masson ». L’imposture est d’autant plus ironique que bien entendu, Henri Masson ne se privait pas de taxer ses détracteurs de « multipseudo » ou de « clones d’Asp ». Voilà qui en dit long sur le respect qu’il prétend témoigner à Agoravox.
Partout où le choix entre l’espéranto a été libre et possible, il a été bien accueilli. Lorsqu’il a été admis comme unité de valeur à l’université de Clermont-Ferrand, en 1969, devant une demande croissante, il a été peu à peu nécessaire de refuser des étudiants. Lors de l’expérience du Collège Jean Moulin, à Villefranche-sur-Saône (relatée dans un long article de l’édition Rhône-Alpes du Monde, 15 avril 1987) tout marchait bien jusqu’au jour où le ministère de l’éducation, sous le règne de Jospin, a fait blocage.
Des propos invérifiables, encore, qui n’engagent que monsieur Masson.
Rien d’étonnant que cette bande d’excités cherche à épaissir le mur du silence en tentant d’empêcher la libre expression sur AgoraVox (qu’ils méprisent). Et après, l’Halloweenesque Asp Explorer vient chialer que l’équipe des modérateurs en arrive à faire sauter certains de ses commentaires, alors qu’il ne s’est pas privé, comme son dévoué Typhon, de baver sur AgoraVox.
En parlant de baver, ce serait certainement bénéfique à la crédibilité de monsieur Masson s’il voulait bien cesser de cirer les pompes à l’équipe d’Agoravox de la façon la plus servile. Une telle attitude est celle d’un sale gosse rapportant au professeur dans la cour d’école, pas celle d’un adulte responsable de ses actes et de ses paroles.
Ils rabâchent sans cesse les même propos et questions, et, quelle que soit la réponse donnée une, dix ou cent fois, ils y reviendront. Bien qu’ils s’en défendent, ce sont des trolls. Donc, leur donner réponse, c’est du temps gaspillé en vain, du temps perdu. Ils ne savent que baver.
Est-ce de lui qu’il parle de si éloquente façon ?
Il y a une multitude de choses infiniment plus intéressantes à faire, surtout quand je découvre à chaque instant des initiatives et des informations qui mériteraient d’être portées à la connaissance du public. Je n’ai encore jamais vu cela en bientôt une quarantaine d’années de pratique de l’espéranto. Il y a largement la matière à écrire plusieurs articles par jour, même sans dénoncer l’anglais. Laissez-les baver. Ils sont à AgoraVox ce que sont les petits klébards à qui leur maître n’a pas appris le caniveau.
Il semble que monsieur Masson soit la seule personne au monde à s’être aperçue de cette renaissance de l’espéranto. J’ai le souvenir du compte-rendu d’un récent congrés espérantiste se lamentant de la décroissance des effectifs comparé aux précédentes décennies, et citant le chiffre, en effet préoccupant, de 70 participants. Cette organisation était SAT-Amikaro, l’organisation dont Henri Masson fut le secrétaire jusqu’à il y a peu...
C’est perdre un temps précieux que de discuter avec Asp Explorer — dont la source d’inspiration est désormais célèbre : non, ce n’est pas son nombril ! —, et ses clones. C’est d’ailleurs assez drôle de lire les propos d’Asp Explorer (1er septembre 2009, 22:30) : “Je vous laisse entre trous du cul du même monde.“ Quelqu’un lui a-t-il demandé autre chose ? Et, à propos de « trous“, etc., il en sait quelque chose, lui qui avait écrit sur son site, un certain 17 août 2006 : “Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul, etc.“.
Cette fixation sans cesse rebattue - il nous la sort à chaque fois, c’en est devenu sujet de plaisanterie entre »aspiques" - sur la partie charnue de ma personne mériterait qu’un professionnel de la psychiatrie se penche sur la question. Mais peut-être monsieur Masson connaît-il déjà l’adresse d’un bon établissement ?
La place d’Asp Explorer, l’amères loque, est à Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, dans le 14ème arrondissement. Ce n’est d’ailleurs pas impossible qu’il y finisse ses jours.
Donc, laissons-les, lui et ses acolytes, macérer dans leur bave, leurs crachats et leurs déjections.
Mais qui, au juste, bave ici ? Qui crache ? Qui défèque ?
16/09 09:36 - Hermes
15/09 22:55 - Hermes
Premier point les champs sémantiques : Sur ce point, que vous le vouliez ou non j’ai un (...)
15/09 17:16 - bcordelier
@Hermes J’ai l’impression de vous avoir déjà croisé sous un autre pseudo, mais je (...)
15/09 17:13 - bcordelier
@ Pingveno « Oui, tout dépend si on veut créer une langue comme un exercice de style (cas de (...)
15/09 13:13 - Hermes
Pour répondre à Bcordelier et Pingveno. Concernant le kotava : Au sujet de sa neutralité du (...)
14/09 17:46 - pingveno
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