Je confirme pour le Tokipona dans ce que dit Pingveno, et je dirais en plus que son vocabulaire est limité définitivement à 110 mots selon mes bons souvenirs. Au passage ceci avait été longuement discuté avec typhon, qui ce dernier n’avait jamais pu trouver une langue meilleur que l’espéranto et donc n’avait pu que se rabattre sur la citation de JBR.
Maintenant comment définir la langue idéale :
-l’alphabet : il faudra en créer par consensus, mais ce n’est pas le problème le plus important
-la phonologie : à travers le monde seuls une dizaine de sons sont communs à tous les peuples, cela ne fait pas beaucoup de sons pour avoir une bonne diversité de mots car risques de confusions fréquent. Donc il faudrait ajouter des lettres pour obteinr une langue vivable, donc faire un concensus entre pays.
- la grammaire : du fait de la diversité des grammaires entre les langues, seules quelques basent peuvent être utilisées, donc encore une fois il faudrait faire un concensus quand on mixera les grammaires ou en créer une une toute nouvelle ( pour cette dernière chose extrèmement difficile)
-le vocabulaire : deux choix faire un mixe du vocabulaire entre les langues soit environs deux à trois mots par langues avec au total plus de 6000 langues, là aussi consensus à faire, ou alors créer un vocabulaire artificiel, avec consensus au final.
-le champ sémantique du vocabulaire : là aussi il faudra faire un consensus car d’une langue à une autre le CS n’est identique exemple « aimer » est un mot utilisé pour le vivant et non vivant, en eo « ami » est le verbe aimer pour le vivant et « ŝati » est le mot aimer pour les objets. Donc encore un consensus.
Donc pour résumé, pour réussir à faire consensus entre 6 milliards d’individus de plus de 6000 langues différentes, quand le soleil sera mort, on n’aura toujours pas trouvé de solution.
Des tentatives de langues totalement artificielles ont étés faites, elles ont toutes aboutis à la non acceptation ou à une multitudes de schismes.
L’exemple du kotava en est un, malgré son coté presque neutre, peu de gens en veulent car d’une part cela n’aide pas forcément les gens et d’autant plus que périodiquement il existe des réformes, dont parfois l’ancienne coexiste avec la nouvelle, alors je ne vous dis pas les contraires que cela procure.
Ensuite la solution pragmatique, partir sur une solution imparfaite et laisser le temps pour qu’elle évolue, cas de l’esperanto. En pratique cela à donner quoi ? Il suffit de voir en chine, au japon ou dans d’autres pays, très loin des origines européennes, qu’il n’y a jamais eut de schisme aux dernières nouvelles, seuls les occidentaux ont faits des schismes, d’autant plus que pour certains pays cela arrange d’avoir dans l’eo du vocabulaire européenne car c’est une première approche des langues européennes. Et devinez quelle est la langue mondiale ? L’anglais, et c’est quoi l’anglais ? Une langue européenne.