Etant donné que cet article n’a été ni accepté ni refusé et qu’il est perdu dans les méandres de l’agora, je propose aussi a votre attention cette petite suite d’assonance a rythmique, appelé par certain « poésie en vers libre »...
J’entends crier l’innocence du devenir.
Tu vivras dans le deuil de n’être,
voir pire.
Né innocent au potentiel à découvrir,
synapses dosés au THC qui les fait rire,
Sur ta chambre où respirer tue ton avenir,
Le secret sera gardé même si tu pouvais fuir.
Ton orgueil s’accrochera à ce qu’il peut saisir,
Ton miroir te fera toi sans réfléchir,
N’étant que, tu vas imiter sans coup férir,
Ces autres et ce même toi en « mieux » qu’ils t’inspirent,
Quand les chaînes de l’ignorance se feront sentir,
La faute des autres tu préfèreras alourdir.
Cœur d’enfant pardonne parents quitte à mentir,
Le coupable est plus loin, chacun va te le dire.
Quand l’envie de plaire te fera languir,
A cours tu seras, des mots pour séduire.
Alors tu voudras « avoir » pour « être » et tenter d’obtenir,
Illusoire issue dans ta quête de plaisirs.
Et quand le cœur se serre sans mots pour le dire,
Rage, peine et colère trouvent moyens pour sortir
Quand ta capacité de travail tu voudras offrir,
Sans savoir pour prétendre, on te dira d’obéir.
Jetable et corvéable, on te voudra docile sans frémir,
et si tu mords du caractère, on ne pensera qu’à te punir.
Quand ta liberté sera réduite à essayer de t’en sortir,
tu chercheras un repère, il te dira comment lui servir.
Une valeur du cœur et tu auras le sentiment d’appartenir,
On simplifiera « pour toi » en soulageant ta peine de réfléchir.
Alors des malins t’indiquerons plus loin que les limites à ne pas franchir,
Et tu seras jugé, oui, par les mêmes qui n’entendent pas les cris d’enfants martyrs...
amicalement, barbouse.