», mais alors, quid de celui du président de la République, quid de celui de la première dame de France ?
Ce sont des NOUS en tant qu’indo-européens - de ce fait, ils ont vocation à s’intégrer sans politique spécifique, sans battage médiatique et sans budgets pharaoniques -, mais ce sont des EUX par rapport aux Français de souche et je vous défie de trouver quelque chose de français tant dans leurs personnes que dans leurs comportements officiels.
Il y a plus d’un an déjà que j’ai eu l’occasion de souligner combien Sarkozy n’est pas de ce pays :
Mais quand comprendra-t-on que Sarkozy n’est pas Français ?
C’est un citoyen français, et à ce titre, il a pu devenir président de la République, mais ce n’est pas un Français.
Sa présidence bling-bling comme son retour dans l’OTAN ne sont pas d’un Français, mais à la rigueur du magyaro-grec mâtiné de cosmopolitisme qu’il est, identitairement parlant.
Le Sarkozy qui avouait à Philippe de Villiers : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir ... », étant entendu que l’avenir en question, c’est le sien, reste égal à lui-même.
Et puis, il est le tout premier, parmi ses homologues, à ne pas considérer la fonction comme une fin en soi, mais comme un tremplin pour faire de l’argent, et avec une référence américaine : « Je fais ça pendant 5 ans et ensuite je pars faire du fric comme Clinton », en donnant des conférences.
Cette trivialité et cette âpreté ostentatoire sont, elles aussi, aux antipodes d’une mentalité française toujours réservée face aux questions d’argent et de revenus.
Et il n’est peut-être pas si étrange d’observer que si l’on trouve assez facilement des concordances entre les présidents de la Ve République et des rois de France*, Sarkozy, lui, n’a aucun équivalent monarchique tout au long de l’histoire de ce pays qui n’est décidément pas le sien.
* De Gaulle et Louis XIV ; Pompidou et Louis XV ; Giscard d’Estaing et Louis XVI ; Mitterrand et Louis XI, l’Universelle Aragne ; Chirac et Clovis II le Fainéant.