Pour dissiper les fantasmes :
L’islam est la seconde religion en France en termes de nombre de fidèles après le christianisme, avec 8% d’audience[1],[2]
(cf le (2) : ↑
« Toutes ces statistiques doivent être considérées avec précaution,
sachant que la loi Informatique et Liberté de 1978 interdit tout
dénombrement dans les enquêtes officielles portant sur l’appartenance
ethnique ou religieuse. Dans ces estimations, le terme musulman est
donc pris dans son acception la plus large (religion, culture, référent
identitaire). [DIOP M., (dir.) 2000, Le point sur l’islam en France,
Paris, La documentation française, p. 19]. Les évaluations sont souvent
faites en prenant en compte directement l’origine des populations
immigrées. »
En France, à peu près 60 000 personnes (les estimations varient selon les sources) se seraient converties à l’islam[22]. Il y aurait environ 3600 conversions tous les ans.
Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d’enfants issus de mariages mixtes[23]. Le nombre de personnes quittant l’islam, sans adopter le catholicisme, n’est pas comptabilisé.
Par ailleurs :
Dans une étude dont L’Express révèle la teneur, la démographe Michèle
Tribalat évalue le nombre de musulmans « possibles » à 3,7 millions, soit
beaucoup moins que les estimations habituelles. Une donnée choc sur
un sujet tabou, au moment où monte dans l’Hexagone un débat biaisé sur
l’islamophobie
Et encore :
Voir aussi ici.
Population se déclarant de
confession musulmane en France métropolitaine (hors Corse) : moyenne
3 % ( catholiques : 64 %, athées : 27.6 %, protestants : 2,1 %, juifs : 0.6
%)
Enquête publiée par l’hebdomadaire La Vie du
jeudi 1er mars 2007 et reprise par Le Monde daté du 3 mars 2007
enfin :
Actuellement, les musulmans représentent 5,8% de la population
française et sont plus présents en région parisienne et plus
généralement dans la moitié est du pays.
Ce sondage a été
réalisé par l’Ifop sur la période 2005-2009 avec 135 vagues d’enquêtes
effectuées à chaque fois auprès d’échantillons nationaux représentatifs
de 950 personnes, la représentativité des échantillons étant assurée
par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage,
après stratification par région et catégorie d’agglomération).