à docdory
J’ai le droit d’avoir un point de vue personnel.
J’ai aussi dans le MRAP le droit d’avoir un point de vue différent de celui de
Mouloud ou d’autres camarades. Je ne suis pas ici le MRAP.
Le MRAP n’est pas contre le blasphème . J’en veux
pour preuve l’article posté sur ce site pendant l’été. Puisque vous suivez
attentivement la production du MRAP je vous prie de bien le noter car il n’y en
a pas tant que cela.
La France dispose d’une législation anti-raciste et
donc d’une définition du racisme que le MRAP se doit d’appliquer. Autrement dit,
en France, ce n’est pas aux scientifiques de dire ce qui est raciste. La loi le
dit. Dura lex sed lex . En fait les scientifiques ne sont nullement empêchés de
penser et de s’exprimer. D’ailleurs ils ne produisent plus depuis longtemps une
définition issue de la biologie (les races n’existent pas) mais plutôt, chez les
sociologues, des définitions qui mettent l’accent sur les racialisations,
autrement dit les modes de contruction de l’autre comme racisé .
Il y a racisme quand cet autre est essentialisé ou
globalisé sous une entité et ensuite rabaissé. Tous les juifs sont des voleurs,
les roms itou, les musulmans sont tous des islamistes barbares. Ce n’est pas
chaque religion qui est visé mais les humains. Cette globalisation quand elle
débouche sur une stigmatisation (verbale) ou une exclusion (pratique) est
condamnée par les tribunaux. Souvent cela correspond à un racisme plus classique
puisque selon le faciès il est présupposé que la personne est musulmane or cela
n’est pas tjrs apparent.