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Commentaire de Blackeagle

sur Retour sur les chiffres du chômage américain


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Blackeagle 9 septembre 2009 14:29

"la clé de la reprise réside dans la relance de la consommation, et la consommation n’a aucune chance de repartir à la hausse tant que le chômage empire... Et même si certains indicateurs économiques commencent à montrer un début de reprise, celle-ci restera extrêmement limitée tant que le marché de l’emploi ne se redressera pas..."

Remarque judicieuse mais, globalement cet article ne va pas assez en profondeur dans les causes de la crise, ce qui empèche de tirer des conclusion claire quand à une éventuelle reprise économique.

En premier lieu, la crise est due à un désiquilibre dans la répartition des richesse lié à la nature même du libéralisme economique appliqué de les annéees 80’s.
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/crise-financiere-1-pourquoi-49876
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/crise-financiere-2-comment-les-49879

Tant que les régles mise en place dans l’organisation de nos société responsables des mécanismes désequilibrant la répartition des richesses ne seront pas modifiées, aucune reprise durable ne pourra être engagée. Temporairement, la situation peut être améliorée sans ces modification, mais ne sera que pour retarder unesituation qui sera alors bien plus dramatique.

Entrons plus en détails dans les caractéristiques spécifiques de cette crise qui traduises la rupture des mécanisme permettant jusqu’à lors de maintenir un système à flot au delà du seuil de rupture dans la répartition des richesse. De plus, je me concentrerai ici sur les cas US qui peut être aisément transposé, aux variables culturelles prés, à tous les pays occidentaux.
Le désequilibre dans la répartition des richesses du au libéralisme a reduit le pouvoir d’achat effectif des classe moyennes et défavorisées aux USA. La consommation de ces classe est pourtant le socle même du dévelloppement économique. Pour palier à cette deficience, le recours massif au crédit risqué fut introduit permettant, sans changer la répartition des richesse, en accentuant même les disparités, la poursuite d’une consommation effrennées.

Bien que toutes les précaution aient été prise pour répartir les risques sur un maximum d’institutions, une seuil de rupture fut atteint car le remboursement des emprunt était impossible en raison même de cette disparité accrue dans la répartition des richesse.
Celà engedra la crise que l’on connait aujourd’hui. Mais ensuite ? Ensuite, le flux de credit fut aussitot reduit par les institutions financiére. Conséquence directe : l’impossibilité pour les entreprises de procéder aux investissement nécessaire et de poursuivre leurs développement. Conséquences : faillites, récession, chomage. Tous ces éléments multiplient le nombre de crédits qui à l’origine n’était pas risqués mais qui vont se retrouvés en incapacité de remboursement......Et on sera reparti pour un tour.

Evidement, comme pour la premiére fois, ce second seuil de rupture va être repousser au maximum, cet fois ci par d’autre mecanisme : l’injection massive de liquidité dans l’économie par exemple et le transfert de la dette privée en dette publique. Ces mesure n’est pas mauvaise, elle sont inevitables pour empecher le pire tout de suite, mais parrallelement, si auncune des causes profondes de la crise n’est traitées, auncune reprise durable ne peut être engagée.

En gros, aujourd’hui sont conduites des politique d’urgence ABSOLUMENT NECESSAIRES. Mais sans changement profonds, ces politiques ne conduisent qu’à repousser l’inevitable.......si les choses se poursuivent ainsi, arrivera le temps où plus aucune politique d’urgence ne sera possible, où l’inevitable ne pourra pas être evité, tout du moins si d’ici là des changement profond n’ont pas eus lieu.


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