Tant que le PS n’aura pas rassemblé un groupe de militants et d’experts qui dessineront les réponses crédibles aux interrogations « qui fâchent », il sera pris dans le tourment des tentations populistes (Madame Royal) ou nostalgiques (Monsieur Fabius) et la voie d’un DSK peinera à se faire comprendre et entendre.
Les « interros qui fâchent », c’est quoi ?
UE et TCE = Quel cout-circuit s’est produit entre la représentation européenne et les sympathisants de gauche ?
Reconstruction de l’UE = Proposition DSK sur l’alliance France/Allemagne.
Mondialisation = Comment une majorité de gauche peut-elle peser sur les mécanismes de l’économie internationnale ?
Pauvreté = Comment assurer à tous / nourriture / soins / logement / éducation / formation, sans générer des phénomènes d’assistance passive ?
Gouvernement des entreprises = Comment mieux mobiliser les ressources des salariés en y associant les syndicats, sans avoir de rejet du management, mais en faisant en sorte que le personnel soit associé à l’essort de l’entreprise ?
Islamisme = avouer que la société française ignore tout de l’islam et de ses « maladies » - demander aux religions judéo-chrétiennes de faire avec les musulmans l’effort d’un « concile » d’un type nouveau -
Organisation du territoire = Substituer aux communes, communautés de communes,cantons, départements, régions, les structures les plus éfficaces.
Si DSK n’est pas élu, il faudra attendre 5 ou 10 ans pour en reparler.