Je ne comprends pas bien le message de cet article.
On y lit des poncifs sans démonstration (...ne manquera pas ..., ....logiquement..., ...probable augmentation..., ...) et une conclusion qui semble dire que finalement le satu-quo était la meilleure des solutions.
Je note pourtant qu’on n’y parle des besoins des salariés que dans la dernière phrase, et à aucun moment de ceux des usagers / clients. Tout est centré sur de la pleurnicherie syndicale.
C’est à mon sens symptomatique de la coupure actuelle entre les syndicats et les salariés, dont le « racaille » asséné à la direction de la CGT par ses propres troupes est une illustration.
Le mode de gestion « entreprenariale » des syndicats actuels (faire du chiffre) est incompatible avec la défense des salariés (solidarité et justice et non maintien d’injustices, fussent elles le fruit de combats).
Les accords de 2007 ont donné la possibilité à des salariés de rester, mais n’expliquent pas qu’ils le fassent.
En effet, ces accords sont aussi très favorables à la frange des 50-55 ans qui veulent partir maintenant dans des conditions particulièrement avantageuses (il en sera différemment pour les plus jeunes !!). Quel salarié du privé ne serait pas intéressé par un départ avec une pension correspondant parfois à + de 90 % de la moyenne des six derniers salaires (yc les cadres et cadres supérieurs !) ?
Ils sont la partie émergée de l’iceberg des négociations entre la direction et les syndicats pour que ces derniers puisse donner leur accord, ou ne pas trop s’opposer, à la réforme.
Les enjeux politiques (visibilité nationale) et économiques (nombre de représentants, nombres d’heures de représentation, CE, financement des syndicats, ...) sont tellement énormes à la SNCF qu’ils induisent un bras de fer permanent entre direction et syndicats ... bras de fer dont les intérêts des salariés comme des usagers ne sont jamais présents que dans l’affichage !
Cela fait le jeu à court terme des syndicats (affichage de victoire ! Votez pour moi !) et à moyen et long terme des gouvernements (passage de réformes symboliques sans intérêt économique, pas trop de remous et on laisse la situation se dégrader jusqu’au moment ou le privé sera devenu la seule possibilité, en espérant que ce sera au suivant de gérer ça !).
On constate d’ailleurs que ce ne sont pas les meilleurs qui restent.
Ceux là empochent la cagnotte, et reviennent travailler au même endroit comme consultants puisqu’ils peuvent cumuler retraite et emploi.
Par contre, nombre de bras cassés dont la SNCF aimerait se débarrasser restent : c’est un classique de tout plan de licenciement sous forme d’aides au « départs volontaires ».
Les syndicats tuent la SNCF et les services publics en général en les faisant hair du public (les commentaires ci-dessus l’illustrent !), en les empéchant de s’adapter et ce pour la grande satisfaction du MEDEF qui voit le fruit murir et les € arriver !
Merci la crise qui, en calmant les ardeurs, retarde un peu l’échéance !
23/09 15:51 - remiaufrere
Monsieur, Je mettrais de côté vos expressions imagées. Je dois vous préciser : 1/ (...)
11/09 23:03 - Christoff_M
évidemment quand on arrête d’inciter au départ à la retraite, dans des grandes (...)
11/09 13:38 - Panzerfaust
Service public et privilèges des cheminots et consorts, ce n’est pas la même chose. Elle (...)
11/09 11:52 - kitamissa
11/09 11:44 - kitamissa
4 contrôleurs dans le Paris - la Roche Migennes du soir ,et une cinquantaine de passager (...)
11/09 11:37 - suzane
ps : je m’abstiens de commentaires internes au sein de l’entreprise
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