En fait j’ai eu l’impression que vous hiérarchisiez :
- les « métis » issus de croisements ethnologiquement improbables (mais rendus possibles grâce au moyens de transport actuels)
- les « consanguins » dont les ancêtres sont globalement issus d’un même peuple
Et vous sous-entendez que les premiers seraient supérieurs aux seconds grâce à leur richesse génétique (dîtes-vous). C’est une affirmation extrêmement grave, qui répond à la définition du racisme. Et ce n’est pas tellement éloigné, dans son principe, de l’übermensch prôné par Hitler.
D’autre part, vous devriez repenser à la manière dont une personne s’enrichit génétiquement. L’ADN ne fonctionne pas par addition de caractères génétiques. Un être humain ne « s’enrichit » pas de gènes ; il en sélectionne certains et en élimine d’autres. Et un métis aura autant de caractères génétiques que le dernier des consanguins. Par contre, les métis répartis à la surface du globe seront plus similaires entre eux que ne le seront les « non-métis » également répartis.
Par ailleurs, le terme de consanguinité n’est absolument pas approprié, et même particulièrement outrancier. Il ne vaut que quand les reproducteurs sont des parents particulièrement proches. Saviez-vous que l’humanité est tombée à quelques milliers d’individus à une période de son histoire ? Ceux-là ont quand-même pu se reproduire et se diversifier en plusieurs milliards d’individus. Alors les problèmes de consanguinité de plusieurs millions d’individus, pensez donc...