Bonjour monsieur Jean Lasson,
Votre réponse comporte des exactitudes et des ereurs.
Reprenons brièvement :
- le refroidissement serait pire qu’un réchauffement : Exact, mais nous n’avons pas le choix, ce n’est pas un referumdum !
- CO2 non polluant : exact le gaz carbonique n’est pas un polluant local et n’a pas une dangereusité (sauf si sa concentration prend toute la place de l’oxygène).
C’est un carburant des plantes, il favorise leur croissance dont celle des produits agricoles.
Cependant ce gaz absorbe le rayonnement ingra rouge donc une partie du rayonnement réémis par la terre pour être en équilibre thermique. Il contribue donc à l’augmentation des températures de l’atmosphère ce qui a quelques avantages et des inconvénients.
- autres gaz : méthane, sesquioxyde d’azote, hexasulfure de carbone, chlorofluorocarbues, ozone ... tous les scientifiques, et citoyens niveau terminal, savent que ces gaz absorbent une partie du rayonnement infra rouge émis par la terre apportant leur contribution à l’augmentation de la température de l’atmosphère.
- Je pense que vous n’avez pas bien compris votre directeur de recherche à la NASA (en anglais ?) ou peu probable, qu’il est particulièrement ignorant ce qui serait inquiétant.
En effet à l’aide d’une expérience très simple dans un flacon, vous pouvez observer que le CO2 augmente l’absorption des inra rouges en fonction de la concentration du CO2, sans aucune limite jusqu’à l’absorption totale dans la gamme des longueurs d’ondes.
C’est d’ailleurs la méthode d’analyse des teneurs en CO2 dans une enceinte où on mesure la concentration de 0 à 100 %.
- GIEC incompétent et menteur :
Le GIEC a été créé par l’ONU. Il regroupe des scientifiques de différents domaines.. Il émet des travaux tous les 5 ans pour faire le point des travaux dans le domaine concerné.
Bien évidemment il prend en compte tous les travaux publiés et non pas seulement ceux de ses membres.
La conclusion actuel sur la contribution des gaz à effet de serre est bien etayée par plusieurs milliers de travaux et de mesures expérimentales.
Bien sûr d’autres phénomènes ont aussi une contribution, mais plus faibles, à l’auglentation de la température moyenne de l’atmosphère dont sans être exhaustif :
* paramètres astronomiques définissant la rotation de la terre : périodicité de l’ordre de 100 000 ans et pas d’influence sur le dernier siècle où rien n’a évolué sensiblement,
* albédo des sols et mer (pouvoir réfléchissant par exemple transformation de glace réfléchissante en de l’eau de mer qui l’est moins, transformation de forêts en cultures etc.)
C’est une contribution faible mais non négligeable.
- variation de l’activité solaire (période proche de 11 ans) très peu d’effet 3 à 4 % sur un siècle.
- contribution des nuages bas (réfléchient l’infra rouge terrestre) et des nuages hauts (réfléchit le rayonnement solaire) effet faible mais existant.
- pollution par des aérosols polluants solides ou liquides (particules sub microniques, acides nitreux et nitrique, sulfuriques ...) contribuent au refroidissement mais ces particules retombent sur le sol et mers au bout de 2 à 4 années.
Cette pollution ayant globalement diminé la température a une tendance à l’augmentation.
ETC.
Il est raisonnable de conclure que les hypothèses du GIEC bien qu’incomplètement démontrées sont l’explication la plus plausible pour expliquer tous les phénomènes expérimentaux observés.
Les autres explications n’expliquent pas aussi complètement les faits.
Bien sûr, si dans le futur une autre explication bien etayée par des travaux sérieux et par les faits s’averaient encore plus plausible, je la prendrais en cause.
Ce n’est pas le cas acuellement.
Laissons la recherche travailler.
Cela vous convient-il ?
Bon dimanche.