L’échec du communisme me semble plus lié à la bureaucratie qu’à l’absence de la quête de profit et nous sommes en train de vivre en direct live l’échec du capitalisme.
Une autre voie est pourtant possible.
Les projets open source nous montre que la motivation de l’individu ne vient ni de la quête de profit ni de la contrainte administrative ou idéologique mais de la capacité de chacun à influer sur le projet collectif en y apportant ses idées, ses envies et ses connaissances et en en retirant de la reconnaissance.
Il est temps de se rendre à l’évidence que la collaboration est toujours plus efficace que la concurrence.
Le fait par exemple que plusieurs opérateurs de téléphone développent chacun leurs propres réseaux, paient des ingénieurs à créer des produits identiques à 99% dont seule une partie des fonctionnalités est réellement utile puis des armées de publicitaires pour générer des besoins qui n’existaient pas et se voler des parts de marché tout en s’entendant sur le dos des consommateurs et in fine se racheter les uns les autres montre bien le niveau de bêtise et de gaspillage que génère le libéralisme. On l’a encore vu avec la libéralisation des renseignements téléphoniques.
Le capitalisme tout éthique qu’il soit se distingue par sa capacité à créer de l’inégalité et à s’accaparer des richesses qui ne lui appartiennent pas. Il porte en lui les germes des guerres et des catastrophes à venir. Il faut imaginer autre chose de toute urgence.