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Commentaire de Marc Bruxman

sur Les guerres du XXIe siècle : Avènement d'un nouveau monde


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Marc Bruxman 14 septembre 2009 22:20

"@ Bruxman : et alors ? Tu penses que l’Europe va vivre grâce à la finance (quand je dis l’Europe, je parle de la majorité des Européens ) ! Tu penses que le bloc US et européen vont attendre d’être un nouveau tiers monde pour réagir ?"

Et toi, tu penses que l’on vivra un jour de nouveau de l’industrie ? La réponse est non. Et non on ne sera pas dans le tiers monde bien que sans usines.

L’agriculture n’emploie aujourd’hui plus personne en Europe (ou presque) et pourtant on mange à notre faim. Et il en est de même avec l’industrie. Du jour ou l’on a su surproduire les biens de consommation, l’ère industrielle était terminée.

Maintenant l’innovation continue de créer des richesses (cf Google, FaceBook, SFR, Free, ...), la finance continuera d’en créer car c’est un partenaire indispensable à l’innovation. Et les services continueront à se développer et créer des richesses.

Non nous n’allons pas vers le tiers monde. Peut être votre age vous rend il pessimiste mais les jeunes ne le sont pas. J’ai embauché un jeune diplomé récemment et bizarrement toute la promo de son école d’informatique (pourtant pas une des meilleures) avait trouvé du boulot. Il m’a dit effet de la crise : nul.

Maintenant tant qu’on aura pas compris qu’il faut arrêter d’être nostalgique de l’agriculture, la péche et l’industrie, on ne mettra pas des ressources pour développer ce qui gagne. Et dans ce cas la, on pourra larmoyer et menacer les chinois comme vous le faites, on ne sera que des roquets brailleurs.

La seule réaction qui vaille si vous considérez que l’Asie est une menace c’est de rendre notre économie plus compétitive, de diminuer la dépense publique et désendetter l’état aussi vite que possible. Nous existerons quand nous serons désendettés et donc redevenus maitres de nos actions. Pour l’instant nous sommes comme un drogué face à son dealer. Il pleure que sa came est devenu trop cher, mais il paiera le prix qu’il faut. Tant qu’on ne se désintoxique pas de la dépense publique, il n’y a pas de salut à espérer.


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