Ouais..., je reste sur ma faim devant cet article mi-figue, mi-raison, qui fait l’impasse sur la réforme envisagée qui ménage le chou et la chèvre. L’article peine à dévoiler le très connu dilemme théorique du système de protection sociale (Beveridgien ou Bismarkien) dont le premier couvre les risques professionnels via un système de prélèvement social par répartition alors que le second assure la perte de revenue liée aux aléas via une assurance socioprofessionnelle.
Soutenir, favorister, renforcer seraient ; à lire les mesurettes décrites par notre journaliste en herbe, les trois mamelles de la réforme révolutionnaire en préparation de l’administration Obamaniène. Il semblerait que la réforme envisagée fonctionnerait à l’image des vases communicants qui donnerait à Pierre ce qui sera pris à Paul. Le système voulu priverait les personnes âgées de certains soins qualifiés de conforts ou de superflus qui alimenterait un fonds à destination des ménages modestes. Quant à l’extrême pauvreté, hormis les associations caritatives qui ne couvrent jamais les réels besoins de soins de cette population, elle sera une fois de plus laisser pour compte, sauf erreur de ma part.
Le miracle attendu Obama le caudataire en matière d’assurance maladie est un cache misère ou une cautère posée sur une jambe de bois.