@Hermes
J’ai l’impression de vous avoir déjà croisé sous un autre pseudo, mais je dois me tromper.
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« Pour répondre à Bcordelier et Pingveno.
Concernant le kotava :
Au sujet de sa neutralité du vocabulaire, elle ne réside que sur l’apparence, car le champ sémantique est très proche des langues européennes, contrairement à l’esperanto. De plus lors d’une discution sur un forum un intervenant avait fait remarquer un grand nombre d’idiotismes européens dans le kotava. »
Sur la notion des champs sémantiques, je bondis ! Pardonnez-moi mais votre assertion est totalement fausse concernant le Kotava, dont justement et c’est là l’un des points majeurs de différence avec l’esperanto et d’autres langues construites d’essence occidentale, les champs sémantiques, c’est à dire les signifiants, sont très autonomes et rarement décalques. Je ne sais pas où vous avez été pêcher une telle « éronnerie ». Alors, qu’au travers des 17000 radicaux du lexique Kotava sa créatrice ait été influencée, inconsciemment, sur quelques mots, relevés par les plus fins connaisseurs de la langue, oui. Je viens de regarder avant de répondre un sujet ouvert sur ce point sur les « calques du Kotava », eh bien une petite vingtaine ont été relevés (soit 1 pour 1000). C’est tout sauf significatif. Je citais dans mon message précédent un lien sur justement une discussion dans un autre forum sur cette notion des champs sémantiques, montrant que sur ce point l’esperanto est fondamentalement occidental-like (avec notamment un exemple instructif sur les mots exprimant la notion de bâton, objet long en bois) où les décalques sémantiques sont parfaits de bout en bout. Alors, si vous vous aventurez sur ce terrain des champs sémantiques, faites-le avec des billes précises, et pas des contre-vérités !
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« ... en fait sur l’aspect aglutinant le kotava se rapproche plus de l’ido par une forme plutôt dérivationnelle. »
Livrez-nous quelques exemples précis, parce que là je ne vois vraiment pas à quoi vous faites référence ?
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« Pour finir je trouve assez étonnant quelqu’un affirmer dire que sa langue le kotava modifie ses règles par la majorité des locuteurs, tout en disant que le fundamento choisi lui même par majorité c’est mal. »
Alors, peut-être est-ce simplement parce que les locuteurs du Kotava n’ont pas peur de voir leur langue évoluer, ne craignent pas de mettre le doigt sur certaines faiblesses et d’essayer de les atténuer ou résoudre, là où les espérantophones auraient une vision plus « religieuse » de la parole transmise. Cette différence de conception, ou de sentiment, est finalement peut être plus forte qu’on l’imagine et constituerait une explication de fond de pourquoi on préfère plutôt telle que telle. Peut être bien.