Premier point les champs sémantiques :
Sur ce point, que vous le vouliez ou non j’ai un peu regarder le vocabulaire du kotava et sur de très nombreux points le champ sémantique globalement européen en fonction des mots. Vous aviez donner les équivalences en esperanto et francais de ce qui est lié à baton. D’une part vous avez commis quelques erreurs de traduction. D’autre part j’ai regardé en kotava on retrouve certains champs identiques au français et pourtant si différent part rapport à l’esperanto. L’esperanto est’il totalement calqué sur une langue européenne ? non. L’est t’il totalement sur les langues européennes ? en partie seulement. Par contre ce que vous nomméz calque ce sont des mots à signification particulière qui ont le but de donner une information plus précise difficilement traduisible par une périphrase ou un système agglutinant, par exemple gourdin en est un c’est une forme de baton qui a une forme particulière. Pour moi parler de calque c’est greffer un idotisme a un mot de base et lorsque je fais mes traductions vers l’esperanto, je vois la difficulté de sortir de ces calques d’idiotismes. Ce qui gêne un locuteur non européen ce n’est pas le vocabulaire spécifique européen c’est les idiotismes associés, les images secondaires de part notre culture que nous affectons à un mot.
-----------------------------
"« ... en fait sur l’aspect aglutinant le kotava se rapproche plus de l’ido par une forme plutôt dérivationnelle. »
Livrez-nous quelques exemples précis, parce que là je ne vois vraiment pas à quoi vous faites référence ?"
Je vous recherche la discution sur la transformation impossible de certains verbes en kotava.
-----------------------------
"Alors, peut-être est-ce simplement parce que les locuteurs du Kotava
n’ont pas peur de voir leur langue évoluer, ne craignent pas de mettre
le doigt sur certaines faiblesses et d’essayer de les atténuer ou
résoudre, là où les espérantophones auraient une vision plus
« religieuse » de la parole transmise. Cette différence de conception,
ou de sentiment, est finalement peut être plus forte qu’on l’imagine et
constituerait une explication de fond de pourquoi on préfère plutôt
telle que telle. Peut être bien."
Heureusement que vous parlez d’un peut-être. Je pense que pour certains esperantophone cela est le cas, mais je pense pour ma part que pour le plus grand nombre cela n’est pas le cas. Je pense que nous sommes globalement sensible et acceptons volontier le changement. Mais je pense que nous pesons aussi le pour et le contre. Il ne faut pas oublier que nous sommes une communauté assez importante et tout le monde n’est pas forcment au courant des choses en même temps. Mais par contre j’ai toujours observer un profond respect de la plus part des espérantophones quand quelqu’un proposait quelque chose de nouveau à condition que cela reste compréhensible ou réellement argumenté. Je prendrais deux exemples, j’ai amélioré l’espéranto de quelqu’un en lui montrant que le suffixe um était en soi une mauvaise idée, j’ai expliqué et il en a tenu compte. L’autre exemple c’est lorsque l’on m’a convaincu d’utiliser futbalo au lieu de piedpilko dans certains cas, l’argumentation fut bien faite et logique en soie. L’ido justment fu une erreur tres notable, l’absence de reflexion et d’analyse pratique en IDO aurait conduit l’esperanto une impasse, alors que la réflexion avec le temps à permis de prendre ce qu’il y avait de bien en ido.