La grande erreur que commettent les politiques est de parler de
« l’économie du savoir » , « la propriété intellectuelle » et d’autres
oxymores manifestes. Le Savoir ne doit logiquement pas être économisé,
mais partagé.
L’économie du Savoir signifie en fait la valorisation du
secret. Alors que le Réseau rend le monde de plus en plus transparent,
cette valorisation du secret est forcément condamnée.
Les voix se
lèvent en ce moment pour la défendre, comme Guaino et Coppé qui
fustigent la transparence, Guaino allant jusqu’à associer l
transparence à une dictature. Pourtant le citoyen ordinaire est
transparent, avec ses inscriptions dans différents fichiers publics ou
privés. Chacun de nous possède en effet une carte bancaire, un
téléphone, une carte d’identité.... Chaque pas qu’il fait en ville est filmé par les caméras de surveillance. Puisque le citoyen est déjà
transparent, de quelle transparence parle Guaine ? De celle de l’Etat,
évidemment. Guaino est donc en train d’essayer de nous convaincre que
la transparence de l’appareil de l’Etat et de l’économie conduirait à une dictature, alors que le citoyen est autre que transparent ? Il ne manque pas d’air ! Son
discours est la preuve que la politique de l’économie de l’immatériel
est très clairement une manipulation. Une arnaque. Un complot, et pèse mes mots.
Economie pour le matériel et le travail, l’anti-économie pour
l’immatériel, voilà ma vision de l’avenir. Mais cela nécessitera une
révolution mondiale. Elle est justement en train de s’accomplir. La
crise économique, la cause et la conséquence de cette révolution va se
poursuivre jusqu’à ce nouvel équilibre.
Dans un monde où le rayon d’action de l’économie sera limité au monde
matériel et à la rémunération du travail sur commande, tandis que
l’immatériel sera régi par l’anti-économie de partage du Savoir, les sources d’information pértinente seront les maitres du monde.
C’est déjà un peu le cas aujourd’hui avec la boite la plus riche du monde, je vous laisse deviner son nom, pour ne pas faire de la pub.