Bonjour XA
Quelque soit le taux auquel nous aurions emprunté (depuis 1973) à notre banque centrale (la Banque de France), et puisque celle ci est une entreprise qui appartient à 100% à l’État (la collectivité), les éventuels intérêts payés reviennent à la collectivité, c’est à dire à celui qui les a payés. Il n’y aurait donc aucun sens de donner des intérêts de la main droite pour les recevoir de la main gauche. La seule logique est que les crédits versés au compte du Trésor (monnaie créée par la banque Centrale en monétisation d’actifs existants et à créer , comme le font actuellement les USA et le RU), soient « équilibrés » sur le bilan de la BdF par de vrais actifs et non pas des « papiers financiers ».
Nous vous suggérons de lire un « flash Natixis » intéressant de Patrick Arthus :
Jusqu’où peut-on monétiser les dettes publiques ?
Nous n’avons pas tiré d’un chapeau le chiffre de 1350 milliards d’euros d’intérêts déjà payés et l’affirmation de ce que serait le montant de la dette actuelle si nous n’avions pas du payer les intérêts. Nous avons pour ce faire, pris, année par année le montant de la dette de l’année antérieure, transformé ce montant en « valeur euros actuels », calculé une moyenne des taux d’intérêts de l’année, et comparé le déficit public par rapport aux montants des intérêts, etc , . Si j’ai le temps (mais je ne vous garanti rien) , j’essayerai de retrouver aujourd’hui les calculs précis des périodes 93 - 96, mais ce que je puis déjà vous dire c’est que la dette cumulée est passée de # 600 à # 820 milliards d’euros (valeur 2006) entre début 93 et fin 96