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Commentaire de Hume

sur Une apologie de l'expérimentation animale


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Hume (---.---.194.70) 16 novembre 2006 05:57

A Budy... tu es dure en affaire !!

« L’être humain est un animal, non ? Nous sommes différents, certes, comme une sardine est différentes d’une vache. Mais nous avons un gros point commun : nous sommes des animaux doués de sensibilité, nous ressentons plaisir et souffrance. Nous sommes si semblables que nous utilisons les animaux comme modèles physiologiques et même psychologique. Si tu continues sur cette voie, je vais te demander quand tu vas commencer à militer pour que les carottes remplacent les rats.... » smiley pour la fin smiley

« Et quand on cloue un chien sur une planche, ses cris ne sont pas le reflet de sa douleur, mais un simple mouvement mécanique... Il faudrait peut-être en finir avec le 17e s non ? »

J’etais dans la provocation car je suis persuade de la sensibilite des animaux ou plutot precisons, des autres mammiferes. Simplement, l’idee etait juste de faire poser la question suivante : comment sait-on que les vegetaux n’ont pas de sensibilite ? Peut-etre que le mode d’expression est different ? D’aileurs un certain nombre de vegetaux reagissent a de nombreux « stress », au sens strict du terme. Je ne pense pas que c’est de la raisonnette mais ton raisonnement pousser a l’extreme.

« Les bouddhistes pensent eux que les vegetaux sont au meme plan que nous. Pourquoi leur opinion serait-il moins defendable que le votre ? » Parce que nous ne parlons pas de religion, mais d’éthique. Et les bouddhistes ne mettent pas les végétaux au même plan que nous. A vouloir montrer que puisque tous les raisonnements existent, on ne peut pas savoir ce qui est juste ou pas, on arrive dans une impasse."

Religion et ethique peuvent se recouper pour les croyants et les bouddhistes mettent les vegetaux au meme plan que les animaux (principe de la reincarnation) bien que leur position vis a vis de l’homme devient tout de suite compliquee...

« Mais pour l’expérimentation sur les humains, on ne parle malheureusement pas d’histoire, elle existe toujours. Elle est »juste« considérée dans nos pays comme immorale. Mais loin des yeux... (juste un exp : en 1999, la Thaïlande a accepté de tester à grande échelle un candidat vaccin contre le sida. Cette initiative soulève bien des questions) »

Il ne faut pas confondre esclavage et utilisation forcee (qui doit malheureusement exister encore)et necessite de tester un produit sur l’homme avec conssentement. Si tu es en phase terminale du sida peut-etre accepteras-tu de tester un vaccin.

« arreter la recherche animale ce serait premature, entrainant a coup sur un ralentissement des avancees medicales et de la sortie de medicaments plus performants (cf certains chiffres de l’article). » « Si cela est la seule question, alors que l’arrêt soit progressif. Mais il y a tellement d’enjeux économiques (pas moraux, je n’y crois pas une seconde), que cela prendra des années (des centaines ?) et pendant ce temps là des animaux continuent d’être enfermés, utilisés (torturés ?) et tués. »

Oui, le probleme des enjeux economiques ne posent pas de problemes qu’aux animaux mais aussi a l’homme. Triste exemple de la tri-therapie reservee aux pays les plus riches.

« Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que d’un côté tu veux t’excuser de tuer des animaux, et d’un autre t’en justifier en prétextant une quelconque contrainte biologique. Les végétarien(ne)s et végétalien(ne)s sont suffisament nombreux, depuis suffisament longtemps et sur suffisament de continent pour qu’on sache depuis le temps qu’on peut vivre sans tuer. Tu fais le choix de tuer, tu peux assumer sans utiliser de faux prétextes non ? Que tu considères que ton plaisir ou tes intérêts (ou ceux de ton groupe) passent avant ceux des autres espèces animales, c’est un choix qui peut-être assumer je pense. C’est en tout cas une conduite que je trouve plus respectable que de se cacher derrière des »cris de la carotte«  Et en questionnant ton choix, tu peux aussi arriver à la conclusion que ton plaisir ne peut justifier la souffrance infligée à d’autres. C’est ce qui m’est arrivé en tout cas »

J’assume, je n’ai pas besoin de pretexte. Simplement, c’est une remise en question perpetuelle avec ces etats d’ames. Mais mon choix est clair, tant que l’utilisation d’animaux sera ou semblera necessaire pour l’homme, pour mes enfants, alors je continuerai. Toujours avec respect et en essayant d’ameliorer leur condition (on peut manger de la viande et tuer un animal sans le faire souffrir, je suis scandaliser par les conditions des animaux dans les abattoirs), et d’utiliser de moins en moins d’animaux de laboratoire en regardant du cote des methodes alternatives.


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