Ce débat sur le réchauffement climatique est un terreau d’incertitude scientifique, un terrain de jeu d’ordre idéologique, un sensationnalisme hollywoodien, un objet de culpabilisation des élites envers le bon peuple et pour finir un renouvellement idéologique qui tombe à point nommé alors que les deux anciens rivaux sont soit morts soit sérieusement écornés.
En dessous de cet énorme épiderme nauséeux, que reste-il ?
Des climatologues qui tirent des ficelles avec des tendeurs à 100 ans là où les météorologues n’ont plus cette prétention pour le lendemain (d’ailleurs, ils ne devraient pas l’avoir pour le jour même), un système certes modélisable mais absolument incalculable, une science, livrée aux nécessités impérieuses du marché, qui a besoin de faire du sensationnalisme en lieu et place de l’indispensable doute.
Bref, dans une telle incertitude des fondements de ce nouveau évangélisme, il est sans doute temps d’opposer un principe de conservation des sociétés face aux ayatollas des principes de précaution.
Rien qu’un chiffre, ramené à l’état pur à la surface terrestre, l’épaisseur totale de CO2 était de 2m 25 en 1850, il est de 3 mètres aujourd’hui, sur 80 km d’atmosphère on va dire.
Et puisque vous parlez des nuages, on commence à peine à comprendre leur rôle régulateur. On ne comprend bien la formation des cyclones que depuis 2008.
Dans ce débat, il est évident que la science a failli et s’exprime beaucoup trop tôt depuis 10-15 ans.
Certes, cet épouvantail à gogo a une utilité, faire avancer la recherche dans le domaine. Mais, ça s’arrête bien là.
Il est souhaitable que prochainement, les sensationnalistes et bénéficiaires de ces sombres prophéties soient sanctionnées. Mais cela reste bien évidemment aussi incertain que leurs prévisions.