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Commentaire de Ecométa

sur L'Imposture globale ou réchauffement climatique anthropologique


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Ecométa Ecométa 18 septembre 2009 09:56

Sans pour autant les négliger, mais simplement se placer au-dessus des problèmes de la couche d’ozone, au-dessus des problèmes climatiques, et si possible, tenter de sortir ainsi de polémiques totalement stériles ; pour tenter cela, et dans la mesure du possible, je propose de prendre un peu de hauteur !

Toute chose porte en elle sa propre négation ; ceci, non pas par nature, de manière intrinsèque, car la nature n’a pas d’intention, « elle est » ce qu’elle est, « éternellement ce qu’elle », tout simplement ce qu’elle est ; mais uniquement par l’usage que nous autres, les humains faisons de ces choses ! Nous les humains, qui, seuls sur cette planète, avons des intentions… pas toujours très avouables pour certains d’ailleurs ! Toute chose, et il en va ainsi de notre « Savoir », de nos savoirs qui sont aussi nombreux que les moyens mis en œuvre, et qui peuvent être la meilleure ou la pire des choses, ceci, selon l’usage que l’on en fait : usage de bon sens, de sens commun, d’entendement, ou usage paroxysmique, spécifique, spécifiquement technique, exclusivement technique, spécialisé au spécieux, ou encore exclusivement individuel, individualiste ou collectif sans  pour autant tomber dans le collectivisme !

Opposition Culture/Nature oblige, qu’elle soit religieuse ou même scientifique cette culture, nous avons développé un savoir en totale négation de la « Nature » et des « Etats de nature », dont la « nature humaine », qui, visiblement, par trop imprévisible, ne convient pas au rationalisme technoscientifique ! Un humain, qui, pour certains, ceci en dehors de toute « ontologie », de toute « déontologie », de toute « éthique » et tout « altruisme », tout simplement de toute philosophie, devient, rationalisme économique ou plus exactement utilitarisme économique aidant, une chose exploitable et manipulable au même titre que n’importe qu’elle autre chose en mesure de produire et de consommer. En fait, de surtout produire, bon nombre d’humains ayant un sérieux problème pour satisfaire leurs besoins, mêmes ceux essentiels, quand d’autres, eux, ne savent plus où donner de la tête au plan consommation ! Comment, dans de telles conditions de nihilisme même de la « Nature » et des « Etats de nature », d’une négation d’un « tel quel » pourtant immuable : comment nous étonner de toutes nos difficultés ? Celles écologiques bien sûr, qui, par un sursaut de conscience, semblent intéresser de plus en plus ; mais aussi et surtout celles sociétales, qui, comme une sorte de fatalisme systémique, face au système économique utilitariste dominant, intéressent beaucoup moins !

Sauf à être totalement décervelé, décérébré même : comment ne pas tenir compte de toutes ces difficultés ? Tout comme Edgar Morin, qui, à sa manière, ne cesse de nous le dire et nous le redire, il est évident, en définitive, que les difficultés auxquelles nous sommes confrontés sont de nature bien plus fondamentale que ce que pense la plupart des gens ! En tout cas bien plus que ce pensent les hommes et femmes politiques en tout genre qui entendent nous diriger, qui sont essentiellement dans le factuel, en fait à la fois dans l’épiphénoménologique et le paroxysmique, voire dans la tactique électorale qui s’impose quant en définitive on a rien à dire de valable. C’est bien connu, il faut diviser pour régner, ce qui est le but de la tactique électorale, une tactique vieille comme le monde des humains ; sauf qu’en « démocratie républicaine », il serait plutôt préférable de rassembler : encore faudrait-il être en capacités intellectuelles de le faire !

Les querelles, celles d’experts en tout genre, experts dits « scientifiques », et pas seulement sur le climat, également en économie, en sociologie, en psychologie, en politique ; toutes ces querelles sont là pour en témoigner… la science, et loin s’en faut n’est pas le parangon de vérité voulu par Descartes et consorts les scientistes ! Visiblement la science est devenue générique de savoir et du Savoir ; c’est simple, on peut même dire simpliste, mais il n’y aurait plus de « Valeurs » comme d’ailleurs de « Principes », que de nature rationalo technoscientifique, ou plus exactement « technoscientistes » ! Au diable l’ontologie, la déontologie, l’éthique et l’altruisme : tous ces acquits intellectuels humains ! Renvoyée aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire la « métaphysique », cette « épistémologie » première philosophie et première interrogation sensée qui sortait l’humain de l’état de pure croyance religieuse. Une question se pose : sommes-nous plus intelligent avec notre pléthore de savoirs technoscientifiques ?  Non, il semblerait que non ; il semblerait même que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent car toujours aussi ignorant de la « Nature », comme des « états de nature » qui ont émergés, dont la nature humaine : que nous soyons de plus en plus ignorant de l’humain et des principes d’humanité !

Visiblement la science pose autant de problèmes qu’elle en résout voire même plus et insolubles ; mais la science et la technique, dans leur « grande exclusive » résoudront elles-mêmes les problèmes qu’elles posent : n’y aurait-il pas là, dans cette technoscience qui se regarde le nombril, comme un cercle vicieux et non un cercle vertueux comme annoncé ? Descartes, lui-même,  savait que la science ne peut justifier la science, et c’est pour cette raison, et dans la foulée du chantier scientifique, qui, par ailleurs est toujours ouvert et le restera de façon permanente, que Descartes avait ouvert le chantier de la « morale provisoire ». Une morale qu’il voulait à n’en pas douter définitive mais qui n’aboutira pas car elle le renvoyait purement et simplement au doute, et surtout à cette philosophie qu’il a tellement critiquée. Elle le renvoyait aussi à ce malin géni qu’il évoquait qui vient troubler la quiétude simplificatrice de la science ; un malin géni qui n’a rien à voir, ni avec « Dieu » et pas davantage « diable », et qui s’appelle tout simplement la « complexité » naturelle des choses de la nature et des états de nature que la science, manipulatrice dans l’âme, que le savoir scientifique manipulateur dans l’âme, tend à ignorer.

Il ne fait aucun doute qu’une sérieuse remise en cause « épistémologique » s’impose ! Remettre de l’ordre dans notre savoir devient impératif et la philosophie, réintroduire de la philosophie, de l’interrogation, du « pourquoi humain », de la « temporalité humaine » et pas uniquement du temps scientifique, exclusivement du « comment » : peut largement y contribuer ! 


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