Je fameux « où vais-je, qui suis-je, dans quel état j’erre... » (avant de
se retrouver définitivement au placard ! ) à conjuguer au pluriel :
bien sûr, cela ne nuirait pas !
Un esprit rationnel penserait même que ce serait un préalable indispensable à toute tentative de « changement ».
Mais le seul examen du « pourquoi humain » et de la « temporalité
humaine » pourrait nous prendre encore autant de millénaires qu’il s’en
est écoulé depuis que ces questions ont été posées et sondées de toutes
sortes de façons qu’il serait déjà un défi d’en faire l’inventaire...
Et cela peut-être sans plus de réponse à la clef...
Il semble que nous ne pouvons envisager de disposer d’une telle durée
et de la quiétude souhaitable pour nous attacher sérieusement à
résoudre de telles interrogations : le cours de la vie agitée et divers
événements nous accapareront demain autant qu’aujourd’hui...
Par ailleurs il serait intéressant que nous soyons (très) nombreux à
piocher ces questions afin de les éclairer de tous les faisceaux
possibles.
Nous sommes au charbon du quotidien avec peu d’occasions de lever le nez : nous ne construirons pas de nouvelle locomotive.
Tout ce que nous pourrons faire, pressés que nous sommes par tant
d’urgences diverses, sera de conserver notre vieille bécane crachotante
en état de marche et, si cela fonctionne, la modifier petit à petit à
la lueur, pourquoi pas, de réflexions comme vous en proposez.
Mais sans disposer de réponses fiables et définitives, toujours dans l’incertain, comme d’habitude.
En fin de compte il suffirait peut-être que cet incertain peu ou prou
différent soit plus à l’écoute de chacun pour que tout, et tous, aille
un peu mieux !