@Baltimore
Vous dites : « ils ont également la liberté de décider quelque politique commerciale mené »
Oui justement, ils avaient la liberté de décider n’importe quelle politique commerciale qui leur aurait permis de s’adapter à la révolution introduite par le net, et en premier lieu offrir un choix de téléchargement légal digne de ce nom. Cela n’a pas été fait.
Pour ma part, je pense qu’on a à faire à des industriels qui se font de la marge sur des bouts de plastiques et des intermédiaires. Le net diminue fortement le besoin, voire rend caduques ces deux choses : presque plus besoin d’intermédiaires, presque plus besoin de support matériel. Plutôt que de d’adapter leur industrie au net en proposant une offre à la hauteur, ils freinent des 4 fers en s’accrochant aux méthodes révolues : tant pis pour eux.
Il faut bien comprendre que personne ne leur a « imposé » le téléchargement, la technologie existe, elle a été répandue notamment par les industriels dont on parle, et les gens l’utilisent, point. C’est ça le progrès ma bonne dame..
Maintenant le plus fort dans cette histoire, c’est que cette industrie des média ne se contente pas d’être inadaptée : elle réclame des lois permettant d’encrasser tout le système afin que tout le monde soit inadapté à la nouvelle technologie, et on se retrouve face à la quadrature du cercle : comment punir le téléchargement dit illégal sans atteindre aux libertés individuelles.
Le cuisant échec d’Hadopi1 face au conseil constitutionnel en dit long sur la mentalité des gens portant ce projet : interdire, réprimer, pour sauver un chiffre d’affaire exhorbitant (est il mérité ? peut on faire le parallèle avec les traders qui sen mettent plein les fouilles ?) plutôt que de s’adapter et d’avoir des objectifs financiers peut être moins importants, raisonnables.., et quitte à se mettre en contradiction avec la CONSTITUTION.
On nous dit que le net n’est pas une zone de non droit : justement oui, le net est également soumis aux droits fondamentaux.