"En considérant que
c’est un seul étage qui s’effondre sur lui même initialement,
le dénivelé étant de 3,7 m entre deux étages,
lorsque l’étage supérieur entre en contact avec l’étage
inférieur la pesanteur a induit une vitesse de chute de 8,85 m/s
(32 km/h)"
Ah, du factuel ? Ce n’est pas trop tôt.
Tout d’abord il serait bon de distinguer les étages des structures
porteuses. Si un étage cède il n’entraine pas la masse supérieure de
l’édifice car il ne le porte pas. L’étage, est une structure portée.
Ainsi l’explication de l’effet domino ne tient pas la route une seule
seconde.
Il reste l’explication de la rupture totale, à savoir que l’ensemble
des points porteurs cèdent au même moment (et non les étages),
entrainant de ce fait la chute brutale de la partie supérieure. Le choc
qui en résulterait serait incontestablement suffisant pour entrainer
des dégâts considérables.
Mais le petit problème est là : comment l’ensemble des points porteurs peuvent céder de façon identique, au même moment ?
Nous avons un incendie inégalement réparti, des structures amiantées,
donc isolées, des coefficients de sécurité importants, une structure
acier jouant le rôle de radiateur permettant justement d’éviter une
trop haute concentration de chaleur à un point donné, et un incendie
pas vraiment spectaculaire (comparer avec la tour de Madrid).
Comment dans ces conditions, 47 poteaux et le pourtour de la façade porteuse pourraient se briser simultanément ? Cela ne s’est d’ailleurs jamais vu dans aucun incendie de grande tour !
En plus, je le dis au passage, quand l’acier est chauffé il perd en résistance mais gagne en ductilité. Cela compromet aussi la rupture brutale.
C’est l’explication de la rupture brutale et simultanée de l’ensemble des points porteurs qui fait défaut à la théorie officielle. Comment survient donc cette rupture ?
Comment en reproduire le principe ?
Par ailleurs il serait bon que vous nous opposiez l’explication du
NIST, l’explication officielle donc, et non celui d’un « branleur » du
net, pour reprendre vos propres termes Léon.