Cohn-Bendit n’est pas pédophile personnellement ; il s’est retranché derrière Freud et Reich pour envisager une pédophilie politique. Mais ces deux auteurs n’ont jamais prôné la libération sexuelle de l’enfance.
Dans une « Tribune libre » publiée en 1984, le G.R.E.D. (Groupe de recherche pour une enfance différente) affirmait :
« L’enfant, même très jeune, a une sexualité très « ouverte » : qu’il s’agisse d’onanisme, de jeux sexuels avec d’autres enfants ou avec des adultes, que les partenaires soient du même sexe ou non, cette sexualité polyvalente n’a pas à être réprimée ».
Il se proposait d’aider à l’organisation de l’enfance :
« Comme l’ont fait tous les groupes humains aspirant à l’émancipation (travailleurs, esclaves noirs, peuples colonisés, femmes ...) les jeunes (enfants et ados) doivent s’inventer des structures radicalement en rupture », pour créer « l’expérience (et le réflexe mental) de la lutte collective pour leur liberté et leurs revendications ; peut-être la solution à la crise générale du militantisme ... » Travail social - Actualités, n° 55, 23 novembre 1984.
Louis Pauwels se déclara choqué par cette tribune dans le Figaro Magazine du 19 janvier 1985. Jacques Girard me signala alors l’existence d’autres groupes pédophiles ayant milité en France, parmi lesquels le FLIP (Front de libération pédophile, en 1977) et le FRED (Front d’action et de recherche pour une enfance différente, créé par des radicaux du GRED). En Belgique, il y eu le groupe CRIES, qui éditait le bulletin Espoir, et aux activités duquel la police a mis fin en 1987.