Avec des rigolos comme ceux la vous avez raison, mais on trouve aussi quantité de « rigolos » (qui ne me font guère rire) parmi les banquiers et leurs employés spéculateurs)
Mais, par exemple, la BCE - que je ne défends pas pour autant - est droite dans ses bottes et sa politique met en œuvre son mandat (limiter l’inflation des prix à la consommation à 2%) : elle ne mets absolument pas en cause les interdictions formulées par l’article 104 et ne s’occupe évidemment pas des incidences économiques de sa politique monétaire. On peut tout lui reprocher sauf de faillir à son mandat et de se faire influencer par les « hommes politiques ».
Je pense qu’une Banque Centrale indépendante (un peu sur le modèle de la Cours des Comptes), un 4° pouvoir, pourrait ne pas être influencée par tels ou tel dirigeant.
Il faut néanmoins que son mandat soit clair (constitutionnalisé ?)
- elle est la seule structure a émettre TOUTE la monnaie
- elle décide souverainement des taux d’intérêts (qui pourraient être différents suivant les « utilisation ») et évidemment de la quantité de monnaie
- elle a pour mandat de limiter au mieux les inflations diverses (prix à la consommation et actifs) donc d’empêcher la formation des bulles, mais surtout de soutenir l’économie et l’ emploi
- elle a pouvoir d’acter en justice aussi bien contre des structures bancaires que contre des élus
- l’émission monétaire à destination des administrations publiques doit être limitée aux investissements (il faudra définir le cadre des investissements ..par exemple la recherche et l’éducation sont-il des investissements, alors qu’actuellement ils interviennent en « fonctionnement »)
- elle doit pouvoir décider des taux d’amortissement des créations de richesse publique
- etc...
La première chose pour nous est que les banques centrales puissent racheter progressivement las dettes des APu arrivant à expiration, pour les remplacer par une dette envers elle (avec ou sans intérêts, c’est sans importante directe)
La seconde étape, c’est « 100% monnaie » .. Les banques commerciales ne doivent plus pouvoir émettre aucune forme de monnaie, y compris la leur, et de doivent servir de relai à l’économie que de la manière dont le font actuellement les sociétés financières : elles ne pourront prêter que de l’épargne existante de même (ou inférieur) terme ou des avances de la Banque centrale