En somme, voilà une histoire terroriste où nous avons presque tous les éléments à
notre disposition, comme jamais histoire ne fut sans doute aussi
documentée.
- Les images en direct, et de nombreux angles différents (sauf pentagone), des fims et des photos par milliers.
- Des éléments matériels nombreux
- Une revendication
- Le nom des auteurs
- Le modus operandi dans ses grandes largeurs.
- Des témoignages à la pelle
- Un rapport circonstancié
....
Des zones d’ombre subsistent ici où là.
Certaines explications techniques peuvent faire l’objet de batailles
d’experts sans changer à priori fondamentalement le scénario connu de
tous.
Face à ces éléments concrets nous avons vu surgir des théories
surprenantes, souvent divergentes, et qui jusqu’à présent ne sont guère
plus que des constructions mentales, sans preuves.
En oubliant volontairement toutes les théories les plus fantaisistes
(et pour quelles raisons finalement, et où place-t-on la barre entre le
plus ou moins loufoque) on se retrouve avec une idée générale qui admet
peu ou prou que la victime (pour faire très simple) pourrait être
l’instigateur, ou le maître d’oeuvre des attentats.
Rien ne pouvant là non plus être prouvé ni démenti de façon certaine, ou admise par l’un ou l’autre camp.
L’affaire se transforme en un imbroglio infernal de milliers de détails
que personne ne peut se vanter de connaître en totalité, pas plus ou
pas moins les journalistes que les internautes.
Chaque détail est âprement discuté, et parmi les « sceptiques », il y a probablement autant de versions qu’il y a d’intervenants.
Comment va-t-on finir par réussir à sortir de ce sac de noeuds ?
Une nouvelle enquête réclamée par la plus-part des sceptiques aboutirait-elle aujourd’hui à des conclusions valides pour tous ?
On peut légitimement en douter.
Il resterait à attendre sagement d’autres indices que le temps finira bien par apporter.
Attendre d’autres pécisions ou de nouvelles modélisations d’experts.
Attendre les aveux, les remords de telle ou telle partie prenante.
Mais attendre parait tout aussi, sinon plus, impensable à notre civilisation de l’immédiateté.
Je suis de l’avis de Léon : On en parlera de plus en plus dans tous les
médias.
Le réexamen se fera, probablement en pure perte.
Et ce ne sera pas forcément autre chose d’autre qu’une
cacophonie sans nom.
En sortira-t-il quelque chose de mieux que de finir
par évacuer l’idée qu’il existe une omerta volontaire de la presse aux
ordres ?
Ce qui serait déjà un premier pas.
Chacun, de bonne foi sur le sujet, ne peut que désirer que la vérité soit faite, quelle qu’elle soit, et que l’on passe à autre chose, une fois toutes les conclusions tirées.