FL "Tout ce tapage organisé autour « des zones d’ombre » d’un crime qui
s’est carrément passé en direct sur toutes les télés du monde .«
C’est justement parce qu’on ne sait »officiellement" que ce qu’on a vu à la télé que le 11 septembre est devenu extrêmement suspect.
Le gouvernement Américain n’a strictement donné aucune explication volontairement sur le déroulement de ces attentats, sauf dans les rares cas ou il était sommé de le faire.
La commission d’enquête formée uniquement sous la pression des familles
des victimes n’a fait qu’une enquête baclée uniquement orientée à
charge vers la piste Ben Laden.
Le FBI n’a laché que des bribes d’informations sur le moment, qu’il ne s’est ensuite jamais donné la peine d’approfondir ou de préciser.
La CIA, le NTSB (accidents d’avion), la FAA, et tous les organismes fédéraux ont adopté la même attitude.
C’est sans doute un fait sans précédent dans l’époque moderne qu’un acte criminel comme celui-là n’entraine aucune enquête sérieuse, aucune justification des autorités sur les preuves et circonstances du drame, aucune explication sur les faits douteux.
La télé est un terrible instrument de manipulation car elle ne donne à juger et jauger que sur des images. Un instrument de l’apparence et de l’immédiateté qui peut servir à toutes les manipulations.
Les autorités l’ont bien compris, s’étant contenté d’assener la culpabilité de la nébuleuse appelée Al Qaida ainsi que l’implication de Saddam Hussein. Pour le reste, ils se sont contenté de laisser parler les images et de laisser les médias faire avaler au public la thèse du complot extérieur, antienne répétée tous les jours par ceux-ci et qui ne s’appuie que sur une interprétation des faits et sur aucune enquête sérieuse.
L’avantage de cette attitude était de ne devoir répondre à aucune question, de ne justifier aucune déclaration, de ne s’engager dans aucune explication. Tout en laissant suggérer qu’il n’y avait pas le moindre élément pouvant amener le doute.
Cette affaire montre tous les dangers de l’information par l’image et de l’utilisation que peuvent en faire certains pouvoirs.
Euronews en donne un bon exemple avec ses images sans commentaires, laissant les préjugés et à-priori du téléspectateur s’emparer d’images et en faire une interprétation abstraite.
La presse écrite, bien qu’ayant renoncé dans bien des cas aux enquêtes approfondies, particulièrement sur des sujets sensibles, a quand même rapporté une masse d’informations bien utiles pour commencer à comprendre les choses. Même si elle a joué sur le fond le même rôle suiviste et répétitif que les télés.