Je vais ajouter un autre point Gonzague qui montrera à quel point ta façon de réfléchir est basique.
Il est parfaitement possible de convaincre un certain nombre de personnes de déposer un témoignage allant dans un certain sens sans faire de lui un complice d’une machination ou d’une conspiration. Il peut y avoir des tonnes de raisons autres que celles de taire une conspiration comme par exemple masquer un défaut d’organisation grave pour éviter un scandale susceptible de rejaillir sur la stabilité du Gouvernement.
Ainsi, si on dit à un pompier : Ok, tu as vécu des explosions et effectivement, il y avait des explosifs dans les tours qui ont été posés par des agents d’al quaida. Mais je vais t’interdire d’en parler car cela ne peut pas se savoir sinon ce sera impardonnable pour la population et le Gouvernement et d’autres personnes haut placées vont valser, ce qui n’est pas concevable. Nous te donnons donc l’ordre de te taire, voire de dire qu’il n’y a pas eu d’explosions et c’est la raison d’Etat qui doit l’emporter... Rappelle-toi que tu dois respecter l’ordre et le secret professionnel. En clair, tu la boucles. Au besoin, ils rajoutent : nous connaissons tout de toi, nous savons que ta femme est juchée sur un tabouret blanc dans sa cuisine d’une bâtisse à Manhattan, xème rue... Obéis, si tu veux garder ta carrière... Etc etc
Et bien, la personne qui acceptera de garder secret une partie des événements qu’elle a vécu, elle aura à la limite l’impression de sauver son Gouvernement, au pire sa famille. Mais certainement pas d’être complice d’une conspiration interne !