C’est une tendance qui s’affirme depuis presque 20 ans désormais :
- rentabilité, productivité à l’avantage de quelques uns et au détriment de masse de salariés.
Il est bon de le répéter, répéter sans cesse et de profiter des tribunes qui nous sont offertes.
Mais il faut aller plus loin.
Tenir des registres (à l’image de ce qui se passe sur les députés avec deputesgodillots.fr par exemple) sur les conditions de travail de telle ou telle entreprise (petite ou grande), l’état de ses finances, son climat social.
Ceci afin que le public sache et que les futurs embauchés sachent également.
Car enfin, doit-on trouver normal que le cours de bourse d’une entreprise explose lorsque celle-ci annonce des suppressions d’emplois ?
Est-il normal qu’une entreprise licencie alors qu’elle réalise des bénéfices faramineux et verse donc en conséquences des dividendes somptueux ?
Un exemple récent est le groupe PPR : presque 2000 licenciements (même pas pris la peine d’un plan social alors que c’est obligatoire) mais plus de 400 millions d’euros versés aux actionnaires !
On ne l’a pas entendu le gouvernement sur ce sujet ! Et Estrosi ne s’est pas déplacé à la FNAC ou à Conforma ou au Printemps pour autant.
db