Difficile d’être plus précis.
Comme vous le dites, il faut croiser une multitude d’infos, avec beaucoup de trous. Pour les OAT, l’AFT publie la répartition à la souscription (mais n’a aucune trace des transferts ultérieurs).
Traditionnellement, les banques et assurances placent une partie de leurs fonds en OAT, parce que ce sont des placements sécurisés et dont le rendement est supérieur à l’érosion monétaire, ce qui sécurise la valeur de ces fonds propres.
Le reste des OAT/BTAN/etc... « detenus » par les banques et les assureurs concernent des produits clients, donc techniquement des particuliers. L’AFT ne dispose pas de cette répartition, puisqu’elle est interne aux banques et assurances. On peut retirer une petite idée des montants allouées par les banques en pur, en se plongeant dans les bilans. Mais ca prend un sacré bout de temps de reconstituer le montant des fonds propres placés ainsi (il faut prendre les souscriptions, voir l’évolution de la valeur des titres par année, tenir compte des reventes ou rachats de titres, ...). Pour les assureurs, c’est encore plus difficile, puisqu’ils ne publient pas cette donnée.
Donc c’est difficile de donner une répartition exacte. La répartition 20 / 20 / 60 de la dette totale vient d’une étude statistique d’il y a 3 / 4 ans, qui tentait de différencier la partie détenu par les établissements pour leur propre compte, et la partie souscrite pour le compte des contrats clients, et ce sur la totalité de la dette (pas uniquement la dette négociable). J’essaierai de retrouver la référence de cette étude.
Dernière chose, les particuliers francais détenteurs d’OAT ou de BTAN sont, la plupart du temps des « petits » épargnants. Par petits, j’entend quelques milliers d’euros. Les fonds de ce type sont vendus à des épargnants frileux ou disposant d’un capital trop faible pour être risqué sur des produits plus réactifs.
Les gros épargnants choisissent, plus souvent, des placements financiers purs plus risqués, associés à des placements sûrs « en pierre » qui sont inaccessibles pour les petits épargnants compte tenu des tickets d’entrée.
Ce n’est bien sur que du « en général ».
"Pour la question sur les prêts aux banques, l’Etat a probablement utilisé une trésorerie disponible mais qui revient en définitive à des emprunts sur le marché financier puisque le total des redistributions de l’Etat (improprement appelées « dépenses ») dépasse les recettes, sans doute aux alentours de 4% ."
L’Etat et la Cour de Comptes ont été clair. Les deux structures créées pour l’occasion ont emprunté sur les marchés. A un taux, vraissemblablement de 4% (un peu plus ou un peu moins, je n’’ai pas cherché le taux exact).
En théorie, ca fait un rendement de 4% pour l’Etat, mais en fait ca fait moins.
Parce qu’il ne faut pas oublier que les intérêts versés par les banques sont déduit de leur résultat avant impot. Donc que 33% de ces intérêts seraient de toute facon revenu dans les caisses de l’Etat sous forme d’impots. Le rendement descend dont vers les 1.36% seulement ... auquel on peut ajouter les impots versés par ceux qui ont prêté à l’Etat dans cette opération.
Au maximum, le rendement est de 2.68 (en supposant que l’emprunt soit détenus uniquement par des sociétés financières francaises taxées à 33%).
03/01 15:35 - Luc-Laurent Salvador
Bonjour, Votre article montre que vous avez le souci d’oeuvrer à un monde meilleur en (...)
30/09 17:26 - Cercle des économistes citoyens
Nous sommes heureusement prévenus des nouveaux commentaires ;) Vous faites une erreur bien (...)
30/09 16:50 - fwed
j’espère que vous repasserez par là. J’ai une question en ce qui concerne les (...)
25/09 12:18 - DG.
je recapitule la forme, qui pour faire le plus simple, Car évidemment tout le pouvoir de (...)
25/09 11:11 - Cercle des économistes citoyens
25/09 11:00 - xa
Difficile d’être plus précis. Comme vous le dites, il faut croiser une multitude (...)
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