Bonjour Cécile,
" Les spécialistes parlent de dépression, de conflits familiaux, de
manque de perspective, de pression sociale, de mode de management, de
schizophrénie, etc. « C’est amusant cette faculté qu’ont les spécialistes à définir le suicide comme une maladie, ou la résultante...Les vrais spécialistes à ce sujet étant morts, personne d’autre que les statisticiens ne peuvent savoir rien d’autre que les chiffres.
Si l’on y regarde bien, le suicide est un droit que s’accorde le vivant sur sa propre vie. Celui qui constate que sur cette vie il n’a eu, ni le pouvoir de décider de vivre, ni le pouvoir de choisir grand chose à maints propos, ( métier du marché, mariage arrangé, victime de la conjoncture...etc ) il finit par se dire qu’il peut avoir le pouvoir sur sa propre mort et personne n’en a plus que lui-même sur sa propre vie à soi. C’est l’altruisme qui fait y renoncer et la société qui juge cet acte ainsi, l’intéressé le juge tout autrement comme une libération et un courage pas évident.
» Qui a le temps de faire attention à quelqu’un qui ne va pas bien alors
que soi-même on est déjà submergé par une montagne de problèmes à
résoudre " Personne ne va résolument bien et le suicidé n’allait pas forcément mal, il allait surtout, ailleurs...dans sa prochaine vie. Nous n’avons pas assez de temps à accorder à ceux qui nous entourent, mais il est presque plus facile de parler de suicide avec une personne inconnue que l’on rencontre, comme l’on peut en parler plus facilement sur la toile. Pourquoi à votre avis ?