"Donc, les constructeurs de batterie, defiant la physique, vont faire
des batteries aux caracteristiques difficiles, genre 570 volts«
Vous me semblez un peu pessimiste. Quelqu’un qui achète une voiture électrique aura envie de pouvoir la recharger chez lui, la nuit par exemple. Donc les constructeurs n’ont pas intérêt à utiliser une telle méthode.
Ensuite étant donné la densité du réseau de stations de remplacement de batteries qu’il faudra, ils n’ont pas intérêt non plus à retenir des solutions incompatibles entre elles. Imaginez si sur le réseau encore embryonnaire de stations qui apparaîtra vous vous rendez compte que vous ne pouvez utiliser qu’une station sur 2 ou 3... Bref, c’est un non sens qui le cas échéant dissuadera tout acheteur de s’équiper d’une voiture électrique.
»S’il est vrai, que pour remplacer l’energie primaire (petrole) qui
permet de fournir le travail (en joule) pour nous deplacer... par la
même quantité issue de l’electricité il faudrait plusieurs centrales
nucleaire, c’est oublier au moins deux facteurs non negligeables :
"--- le premier est le rendement des moteurs electriques qui est quasiment le double des moteurs thermiques
---
le second est la « recuperation » d’energie au ralentissement ou dans
les descente que saura parfaitement faire n’importe quelle voiture
electrique que l’on peut estimer des a present a plus de 30%..."
Haha ! Vous oubliez que le rendement d’une centrale nucléaire n’est que de 30 %...
Pour les centrales au charbon qu’il faudra inévitablement construire le rendement tourne autour de 38%... La production de gaz et de pétrole sera en déclin dans quelques
années, la production nucléaire actuelle ne sera pas suffisante et la
construction d’un nouveau parc important d’ici 2020 est hautement
improbable, surtout qu’il va falloir remplacer le parc déjà
existant, qui commence sérieusement à vieillir...
A ce rendement réduit en centrale vous devez ensuite ajouter les pertes sur la ligne, certes faibles mais pas négligeables (de l’ordre de 11 % si ma mémoire est bonne).
Bref, avec le moteur électrique, d’un point de vue énergétique vous êtes assuré de ne pas dépasser le rendement d’un moteur thermique classique (autour de 35 à 40%).